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Journal de l'auteur

  • Censorship is flourishing in our public spaces

    A response from Peter Kennard and Cat Phillips in NewStatesman, Oct. 2013 by KENNARDPHILLIPS

    Ours is a story exposing the absolute loss of democracy in British urban space : what the British public is allowed and not allowed to see in the streets. We’re talking about images.

    Au-delà de la prise en compte du selfie dans les stratégies marketing du secteur culturel se pose également la question de l'autoportrait numérique comme objet exposable et exposé. Lors de la Biennale d'art contemporain de Lyon en 2013, il a constitué le socle d'une performance artistique singulière, Disembodied selfie : au fur et à mesure de ses déambulations parmi les œuvres de la Biennale, un homme immortalisait frénétiquement son effeuillage progressif.

    Chorégraphiée par l'artiste Xavier Cha, cette œuvre vivante n'est pas la seule réflexion développée par la sphère artistique sur le selfie. La même année, Londres a accueilli, à l'occasion de la Moving Image Contemporary Art Fair, l'exposition National Selfie Portrait Gallery : une vingtaine d'artistes y présentaient de courtes vidéos centrées sur la thématique du selfie, l'inscrivant dans la lignée de l'autoportrait en peinture.

    Ainsi, cet acte a priori banal est revendiqué par certains, sinon comme une démarche artistique à part entière, à tout le moins comme un geste à interroger. En 2005, les artistes contestataires Peter Lennard et Cat Phillips créent Photo Op, un photomontage de Tony Blair prenant un selfie devant un champ pétrolifère irakien en feu.

    Créant rapidement la polémique, ce détournement de l'autoportrait digital est récupéré l'an dernier par l'Imperial War Museum de Manchester, dans le cadre d'une exposition sur la photographie de guerre - récupération qui assure par la même occasion une belle couverture médiatique à l'événement.

    15/07/2017 © Université de Liège. Culture, le magazine culturel en ligne de l'Université de Liège

    Their Tony Blair "selfie" was recently banned from public display after advertisers refused to display the image. Here Peter Kennard and Cat Phillips speak out about the censorship of their work.

     KENNARDPHILLIPS
     
    Their Tony Blair "selfie" was recently banned from public display after advertisers refused to display the image. Here Peter Kennard and Cat Phillips speak out about the censorship of their work.
     

     

    kennardphillipps is a collaboration between Peter Kennard and Cat Phillipps working since 2002 to produce art in response to the invasion of Iraq.
     
  • Linogravure

    à l'Atelier pour enfants Geneviève et André Besse

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    Auto-portrait au vélo, linogravure, 1968 © -IP.

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  • Il a 3700 ans !

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    ARCHÉOLOGIE - Après sept années de fouilles archéologiques menées en actuelle Turquie, à la frontière syrienne, des chercheurs ont mis la main sur un très étrange pot. Une cruche datant du IIe siècle avant Jésus-Christ sur laquelle a été dessiné un sourire. Sûrement le plus vieux smiley au monde.

    Le langage des réseaux sociaux aurait-il existé avant l'invention d'internet ? Si l'on avait déjà eu des preuves de cette hypothèse avec la découverte de l'oiseau bleu de Twitter en Dordogne en mars 2016, les dernières fouilles viennent désormais asserter nos dires. Selon l'Agence de presse Anadolu, une équipe d'archéologues a mis au jour un pot hittite, datant de l'époque de l'ancienne cité biblique de Karkemish. Un étrange ustensile sur lequel a été dessiné... un smiley !

    Si le peuple Hittite est connu pour son passé militaire et ses violentes batailles menées contre le royaume d'Égypte, il l'est bien moins pour son art figuratif. Ancienne tribu d'Anatolie, les Hittites régnaient autrefois sur un empire qui s'étendait de la Grèce moderne à l'Égypte, en passant par la Turquie et la Syrie. Leur civilisation s'est progressivement évanouie en raison notamment de querelles intestines jusqu'à totalement disparaître au IIe siècle avant J-C. Sans que l'état de l'archéologie actuelle ne puisse absolument apporter de réponse à cette étrange disparition.

    Mystérieuse au demeurant, la peuplade n'a cessé d'attiser la curiosité de ses voyageurs et chercheurs. Lawrence d'Arabie, le premier. L'écrivain et aventurier participa d'ailleurs au début du XXe siècle aux fouilles de Karkemish. Site qui a peut-être aujourd'hui révélé l'un de ses plus beaux secrets.

    Ustensile de cuisine, tête de gryphon et colonnes romaines

    Après sept années de recherches menées à la frontière turco-syrienne, une équipe d'archéologues a donc mis au jour un pot peint datant de près de 4 000 ans. «Nous avons retrouvé plusieurs sortes de boîtes et urnes», explique l'archéologue Nicolo Marchetti de l'Université de Bologne (Italie) à l'agence Anadolu. «Le plus intéressant d'entre eux est une cruche datant du IIe siècle avant J-C. qui dévoile l'image d'un sourire. L'objet devait servir pour la consommation de boissons sucrées.»

    Les chercheurs n'ont pas tout de suite réalisé la présence du sourire sur le pot. Ce n'est qu'une fois apporté en laboratoire pour être restauré que le visage s'est dévoilé. «Le sourire était assurément là et il ne possède aucun équivalent avec l'ancien art céramique de la région. C'est sûrement le plus ancien sourire jamais retrouvé au monde», a expliqué Marchetti à LiveScience.
    Au total, vingt-cinq archéologues ont collaboré sur ce projet. Les fouilles ont notamment permis l'exhumation «d'ustensiles de cuisine vieux de plus de 4 000 ans», rapporte The Independent .

    Le pot au sourire sera exposé dans le musée archéologique voisin de Gaziantep. Le site archéologique sera quant à lui ouvert au public en 2018 sous la forme d'un musée à ciel ouvert a indiqué le ministère de la Culture et du Tourisme turc. «Les visiteurs auront ainsi la chance de pouvoir découvrir les vestiges d'un ancien palais et d'un temple, les restes d'une vieille maison, une rue pavée de colonnes romaines, plusieurs statues et des murs décorés de la tête d'un gryphon en bas-relief», indique enfin l'archéologue Marchetti.

    27/07/2017 par Alice Develey in Le Figaro

    —————— À qui revient la paternité du smiley ?

    . C’est dans un quotidien de la grande pomme, le New York Herald Tribune, qu’apparaît pour la toute première fois le symbole. Nous sommes en 1953, et pour l’instant il n’est que noir et blanc.

    . L’aventure se poursuit en 1963, et c’est un certain Harvey Ball qui va lui donner sa touche jaune. Le but ? Une publicité pour une assurance américaine qui souhaitait une campagne interne pour redorer le moral de ses employés. Cependant ce fut une histoire très brève, l’homme de pub ne dépose aucun brevet pour le visage souriant.

    . Une troisième source apparaît en 1967 du côté de Seattle. Une agence de pub, la David Stern Inc. revendique sa création ! Mais comme pour le cas précédant, aucune protection n’a été souhaitée sur le symbole.

    . « Mon père a créé*** ce logo (lorsqu'il travaillait pour France Soir. La marque fut déposée en 1971. Lorsque je suis arrivé, en 1997, j'ai vu derrière ce sourire un potentiel commercial et de développement de produits dérivés », explique aujourd'hui Nicolas Loufrani, PDG de Smiley World et fils du journaliste Franklin Loufrani.) ***C'est faux !

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    3 novembre 2012, journal de l'auteur

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  • La crise financière en Europe STOPPÉE en 2012 !

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    "Mario Draghi, cet été, a changé la donne"

    in Investir, LE JOURNAL DES FINANCES

    saint-tropez

    Saint-Tropez, 07 janvier 2013 © -IP. 

  • Laurus nobilis

    Laurier  noble

    7 novembre 2018

    Cet arbuste toujours vert est associé à Apollon, il est le symbole de gloire et de victoire. En Grèce, les prêtresses mâchaient des feuilles de laurier pour prophétiser. La fumée dégagée de ces feuilles permettait d'avoir des visions et de faire des voyages hors du corps. En Andalousie, on jetait sur des braises des feuilles, des baies et du bois de laurier, et en observant les étincelles, le crépitement et la fumée qui s'en dégageait, on pouvait prédire l'avenir.

    Le pouvoir secret des plantes et autres secrets de sorcières
    in Les petits cahiers de Larousse
    Éditeur de qualité depuis 1852
    ISBN 978-2-03-594642-3
    p. 39

  • Mytilène

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    Mytilène est dès l'Antiquité la principale cité de Lesbos. Elle est peuplée d'Éoliens venus de Thessalie et de Béotie. Avant la fin du VIIIème siècle avant Jésus-Christ, elle participe activement à la colonisation grecque, en particulier vers la Troade, l'Hellespont et la Thrace ; elle envoie également des colons à Naucratis. Elle est dominée par deux genoi (clans) aristocratiques, les Penthilides, des Atrides descendants du légendaire roi Penthilos, fils d'Oreste, et les Cléanactides. Au VIIème siècle av. J.-C., elle est gouvernée par Mélanchros, qui finit assassiné, puis par Myrsilos qui place les autres cités de l'île (Pyrrha, Antissa et Érésos) sous son autorité, sauf Méthymne.

    Au début du VIe siècle avant J.-C., Pittacos, l'un des Sept Sages, est appelé pour gouverner sa cité natale comme aisymnète. Ville natale d'Alcée, elle est alors l'un des centres majeurs de la poésie lyrique.

  • 16 septembre 2018

    Café L'Ocrier,

    à L'Ocrier, Roussillon le 16 septembre 2018 © -IP.

     

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  • La Saison

    Coustellet, mi-caustique mi en état de choc post-traumatique après avoir vu déambuler une touriste à moitié à poil par 22° le 28 avril 2018 sous une tunique plage /piscine blanche à motifs coraux ras le popotin exposant ses placards cellulitiques au nez des riverains goguenards ! Rapide tour à L'Isle-sur-la Sorgue, la ville est au bord du bad-trip. Je ne sais pas qui les journalistes locaux vont sonder pour des papiers dithyrambiques après le passage de Stéphane BERN à Roussillon, mais la population - même celle qui a quelque chose à vendre - est unanime : trop c'est trop. Il ne manque que l'arrivée des Porsche, Ferrari, Lamborghini, Maserati, à 40 km/h au cul des camping-cars. Il y a des jours où on envie la mesure salutaire de Salins-de-Giraud pour fermer le dépotoir à ciel ouvert qu'était la plage de Piémanson, où on m'avait demandé : Mais pourquoi tu photographies "ça" ?

    Parce que je suis là. 

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    Plage de Piémanson 30 août 2014 © -IP.

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    "A la pointe de la Camargue, ils sont des centaines chaque été à jouir d'une nature restée sauvage." 

    Maria et Bibi sur leur terrasse perso, mais c'est juré: tout sera démonté à l'automne. Maria et Bibi sur leur terrasse perso, mais c'est juré: tout sera démonté à l'automne. (photo Alvaro Canovas)
     
    À la pointe de la Camargue, ils sont des centaines chaque été à jouir d'une nature restée sauvage. Aujourd'hui, ce petit eldorado est menacé.
     
    Marie a un œil tatoué sur la nuque : «Si tu racontes quelque chose dans mon dos, dit-elle en souriant, je le saurai…» La Marseillaise a de la vigueur, du bagout et un accent qui chante : «Trente  ans que je viens ici ! J’ai vendu le pain pendant dix-huit  ans, mes gosses sont presque nés dans les dunes, mes petits-enfants y ont appris à marcher… Et ils s’imaginent détruire notre “maison de la mer” de Piémanson ? Ils rêvent !» Cette plage à la pointe de la Camargue est «esquichée» – comme on dit ici – entre la mer, les étangs du parc naturel régional et les bras du Rhône. Si le camping sauvage y est toléré du 1er mai au 30 septembre, ce petit passe-droit est sans cesse remis en question. Cent  fois le site a failli être interdit aux «squatteurs». Mais ils ne se laissent pas faire, résistants pugnaces et pacifiques à un Etat et à une société qu’ils jugent trop policés.
     
    Pour rejoindre l’îlot des irréductibles, il faut emprunter une route qui longe des rizières, des roubines et des marais salants. Cul-de-sac : le bitume bute sur la plage. Au-delà, sur une langue de sable fin de 6  kilomètres, stationnent des centaines de caravanes, de camping-cars et de voitures. Aujourd’hui, la Méditerranée a des allures d’océan Indien, frisquette, houleuse, et ses vagues ont des franges d’écume baveuse. Des coquilles de tellines s’entassent sur le rivage. Pas grand-monde dans l’eau, d’un côté comme de l’autre. A gauche, il y a les naturistes ; à droite, les «textiles». Et au milieu, des visiteurs d’un jour, d’un week-end ou d’une semaine. Les habitués trouvent ces occasionnels bruyants et peu respectueux de leur éden. Bibi, lui, est un vieux de la vieille. Il s’est construit une cabane géante avec des caravanes et des morceaux de bois flotté. Elle se dresse, les pieds dans l’eau ou presque, à l’extrémité de la zone des «culs nus». De sa voix rauque, Bibi clame qu’il ne quittera son «radeau» à aucun prix : «Nulle part ailleurs on ne peut être aussi libre… Même avec tout l’or du monde !» Dans le civil, Bibi est patron de discothèque.
     
    La liberté, c’est le credo des quelques centaines de campeurs qui, comme lui, passent les cinq mois autorisés sur la plage. Un privilège que l’administration limite un peu plus chaque année : accès, durée, services, sous prétexte d’un désastre écologique. «Il y a des problèmes sanitaires, sécuritaires et environnementaux, dit Régis Vianet, directeur du parc naturel régional de Camargue. En bloquant le vent et en détruisant la végétation, les installations de campement et les activités motorisées perturbent le fonctionnement des sables, la vie des oiseaux, la dynamique des dunes. Celles-ci sont moins hautes, moins épaisses. Et la mer monte. Il y a aussi un problème de déchets et de saleté. On risque une destruction définitive du littoral actuel.» Les Robinson Crusoé contestent ces accusations. «Foutaises ! s’écrie l’un d’eux. Est-ce qu’ils vont interdire la chimie à Fos-sur-Mer ou virer les 100 000  estivants qui s’entassent sur les plages de La Grande-Motte, juste à côté d’ici ? Qui peut croire que nous polluons plus qu’eux avec nos WC chimiques ? C’est n’importe quoi !»
     
    Lucien est du même avis. Il est prêt à le jurer : «On vit en harmonie avec la nature, en symbiose. On limite l’eau qu’on puise au village, on utilise des panneaux solaires, des toilettes sèches. Tous les jours, on jette nos ordures dans les bennes, on ramasse les papiers. Sur les autres plages de la région, le soir, c’est dégueulasse. Pas ici.» Impossible de ne pas remarquer ce grand bonhomme de 61 ans. Silhouette épaisse et cheveux blancs emmêlés par les rafales du mistral. Toujours un sourire de gamin malicieux suspendu à ses lèvres gercées par le sel. Il est dans sa «véranda» en bois, écoute Claude Nougaro, raconte son arrivée il y a vingt  ans :  J’ai cru rêver, c’était un paradis sur terre.» Avec son épouse, Françoise, ils ne sont plus jamais repartis. Et résument en trois mots les clés de ce coup de foudre : tolérance, échange, partage. «Ni statut, ni charte, ni règlement. Encore moins de lois, de feux rouges ou de lignes blanches. Il n’y a pas de barrière sociale ! Médecins, chômeurs, ouvriers, retraités, on vit ensemble. Riches ou pas, on se respecte tous. On n’ennuie et on ne fait de mal à personne !»
     
    Marie-José, dite «Columbine», est la voisine de Lucien. C’est une petite dame pleine d’énergie, toujours de bonne humeur, peintre et poète amateur. Elle vient depuis quarante ans avec son mari, Jean-Marc, sympathique et farceur, surnommé «Columbo» du fait d’une ressemblance discutable avec le célèbre inspecteur de police. «On vient pour se baigner, s’amuser, décompresser, raconte Columbine. On oublie les soucis de la vie. Le cadre est idyllique, la solidarité entre nous, précieuse, et notre chambre, avec vue sur la mer, unique. C’est magique ! Pourquoi nous l’enlever ? Quelque part, ça nous appartient… même si, juridiquement, c’est faux. Ils vont prendre une partie de notre vie, nous arracher un peu le cœur.»
     
    Le crépuscule tombe dans d’incroyables orangés. L’air balayé par la tramontane, un vent froid sec et violent qui souffle depuis la terre vers le golfe du Lion, sent bon l’iode. En quelques minutes, c’est la nuit noire. Des milliers de diodes électroluminescentes multicolores illuminent la plage ; les campements ressemblent à des vaisseaux spatiaux. Tout est silence. Seul le vacarme des vagues brise ce calme. Apparent, car, à l’abri des terrasses en bois, on prépare l’apéro. Chez Juliette et Gérard, Sylvain et Lucie, Stéphane, qu’on appelle «Kéké», Céline et Christophe, Christian et Florence... les invitations ne manquent pas. Partout l’ambiance est chaleureuse, familiale et joviale. Les expressions marseillaises, difficiles à comprendre pour les non-initiés, et les éclats de rire fusent. Quelques-uns regrettent, nous disent-ils, l’époque où il y avait moins de monde et davantage de soirées dansantes. «La société a déteint sur nous. Aujourd’hui, c’est plus triste, la mentalité a changé.» D’autres sont inquiets. Bientôt, Piémanson ne sera plus. Quand disparaîtra-t-elle ? Personne ne peut le dire. En revanche, le futur projet est accepté depuis le 15  juillet.  Il s’agit d’interdire le camping pour libérer la plage, et construire, sur un des bassins adjacents, une aire de stationnement. Le flux des visiteurs ne diminuera pas, il sera différent, seulement journalier», nous révèle Régis Vianet.
     
    Bruno et Annie, tous deux très doux et calmes, campent depuis vingt  ans avec leur chienne, Abyss, et leur chatte, Léa. Ils n’imaginent pas quitter cet endroit où ils ont vu grandir leurs gosses et s’apaiser leurs maux. Sévère, Bruno est pourtant réaliste : «Ils peuvent faire ce qu’ils veulent, c’est la mer qui nous chassera, pas les hommes. Chaque année, elle grignote 5  mètres. Elle va noyer notre dune, mais, à elle, on ne lui en voudra pas. On nous menace, on nous annonce le pire… Peut-être qu’on ne sera plus là l’an prochain. C’est triste qu’un lieu aussi extraordinaire disparaisse du paysage français. Il nous reste peu de temps, alors profitons-en !»

    Les Robinsons de Piémanson, le 22 août 2014,  in Paris Match

    Paris Match Actu Société - ART DE VIVRE
    Les Robinsons de Piémanson
    Paris Match | Publié le 22/08/2014 à 11h31. Envoyée spéciale à Piémanson Emilie Blachère

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  • Femme qui parle

     

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    Mask-Totem réalisé à la Fondation Villa Datris pour la sculpture contemporaine

    Feuilles d'or et cuivre sur toile, laine, soie, lurex.

    40 cm x 40 cm X 4 cm

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  • CALYPSO by David Sedaris

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    David Sedaris returns with his most deeply personal and darkly hilarious book. If you’ve ever laughed your way through David Sedaris’s cheerfully misanthropic stories, you might think you know what you’re getting with Calypso.

    via The New Yorker

    https://soundcloud.com/hachetteaudio/calypso-by-david-sedaris

     

     

  • Les mots et les choses

    Qu’il s’agisse des luttes féministes, des luttes pour l’égalité raciale, des révoltes étudiantes ou encore de celles dénonçant la guerre, « les années 60 ont regorgé de politique et de révolution »[1]. Les artistes y ont pour beaucoup participé soit de manière directe soit depuis leur champ propre — l’art — en questionnant le rapport de l’œuvre à l’objet, à la marchandise et à l’institution. L’art conceptuel provient de cette nécessité de transgresser les frontières établies par l’institution et la critique pour inventer de nouveaux rapports à l’œuvre.
     
    C’est ainsi que les artistes inscrivent l’objet dans une relation de distance inédite et aboutissent à des pratiques où l’utilisation du langage comme vecteur de l’idée devient une condition essentielle, parfois même suffisante à l’existence de l’œuvre. « L’idée  devient une machine à fabriquer l’art », énonce Sol LeWitt en 1967.
    [1] Sol LeWitt, dans un entretien avec Saul Ostrow, Bomb Magazine, n°85, Automne 2003

    Diane Kruger

    Barbara Kruger, Who Do You Think You Are ? 1997

    collection lambert avignon

    à La collection Lambert, Avignon. Expositions temporaires à l'Hôtel de Montfaucon à partir du 5 juillet 2018

  • Ka Mate

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    Ringa pakia
    Uma tiraha
    Turi whatia
    Hope whai ake Waewae takahia kia kino
    Ka Mate ! Ka Mate !
    Ka Ora ! Ka Ora !
    Tenei te ta ngata puhuru huru
    Nana nei i tiki mai
    Whakawhiti te ra
    A upane ka upane !
    A upane kaupane whiti te ra !
    Hi !
     
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  • 8 mai 2018

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    Cirque Mathurin Bolze - CIE MPTA - Atelier 29
    La Garance Scène Nationale Cavaillon
    Quai des Entreprises - Coustellet-Maubec, 11, 12, 13 mai 2018

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