La Déclaration des droits de l’homme en islam
adoptée au Caire le 5 août 1990 par l'Organisation de la conférence islamique, est une adaptation particulière de la Déclaration universelle des droits de l'homme aux pays musulmans. Cinquante-sept États l'ont ratifiée.
Entre autres applications de ces lois, l'article 7-1 de la Charte arabe des droits de l'homme autorise l'application de la peine de mort aux mineurs. Une telle peine est formellement interdite par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (article 6-5) et la Convention relative aux droits de l'enfant (article 37).
La Charte pose une question de principe en ne consacrant parfois des droits qu'au bénéfice des seuls citoyens des États-parties. Ainsi en va-t-il du droit au travail (article 34), de la sécurité sociale (article 36) ou de la liberté de réunion (article 24). Bien que le droit international autorise des distinctions justifiées et proportionnées en fonction du statut de la personne, cela ne peut concerner les droits en question qui sont universels.
La question des droits des femmes :
Les dispositions de Charte de 2004 marque une avancée significative par rapport au texte de 1994 qui éludait la question. Ainsi, l'égalité femme-homme est plusieurs fois mentionnée et affirmée (préambule, article 3). Une formulation ambiguë a suscité quelques commentaires, celle de la «discrimination positive introduite au profit de la femme par la Shari'a islamique et les autres lois divines» (article 3). Malgré les demandes de la Commission internationale des juristes, ce passage n'a pas été modifié.
La déclaration du Caire se base sur les droits et les libertés de la Charia, qui est considérée comme «l'unique référence pour l'explication ou l'interprétation de quelconque des articles» (art. 25).
WARNING : La version française de cette Déclaration, présentée ci-dessous, est, comme la version anglaise : sommaire. Publiée par le Conseil Islamique, elle diverge notablement du texte original en arabe.
• Ce manifeste-ci est une déclaration adressée aux hommes pour servir de guide et de pieuse exhortation à tous les hommes pieux (3 : 138).
• • • Que les autres se démerdent comme ils veulent!
Notez : Article 4 - Droit à la justice :
e) Tout musulman a le droit et le devoir de refuser d’obéir à tout ordre contraire à la Loi, quelle que soit l’origine de cet ordre.