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  • En matière de dessins de presse

    il n’existe pas de tabous !

    Anette Gehring, directrice du Musée de la caricature de Bâle.

    En réponse à Selçuk Demir, avocat turc, mandataire de sportifs, exerçant à Paris, qui d'un post à l'autre passe le plus clair de son temps à dénigrer la France et s'emploie à monter la tête de ses lecteurs par des petites phrases qui peuvent paraitre anodines, comme "La meilleure façon de rendre service à Charlie Hebdo et son islamophobie patente, c'est d'en parler et de partager les caricatures en question. Ne contribuons pas à leur faire de la publicité ...",

    j'ai écrit : Vous n'avez rien compris au rôle du dessin de Presse, vous !

    Anette Gehring est directrice du Musée de la caricature de Bâle; Seljuk Demir n'a tout simplement pas la compétence requise pour en parler mieux qu'une directrice de musée. Ne serait-ce que sur le seul plan pédagogique, Anette Gehring a plus de poids qu'une déclaration partisane, énoncée en toute méconnaissance du sujet par Selçuk Demir qui s'exprime ici pour une profession dont il ne connait pas les codes.

    Résumer cette corporation d'un "islamophobie patente" lapidaire est n'avoir strictement rien compris au but de la caricature et donc à celui du dessinateur de presse. Le post de Selçuk Demir a autant de valeur que si moi je devais émettre une opinion sur les derniers résultats de foot, sport-business auquel je ne connais strictement rien . Ces Turcs qui vivent en France et ne comprennent pas la chance qu'ils ont de pouvoir s'exprimer en toute liberté devraient retourner d'où ils viennent, au fin fond de la steppe, définitivement privés d'internet, ce monstre occidental auquel ils ont à peine accès en Turquie du fait du ralentissement de débit imposé par leur seigneur et maître à penser, Recep Tayyip Erdoğan ! Et je leur recommande vivement la lecture du Nouveau petit traité d'intolérance, de CHARB, édité chez Librio, achevé d'imprimer en septembre 2016.

    CHARB (1967-2015) Dessinateur, s'est rendu célèbre avec Maurice et Patapon, le chat et le chien anticapitalistes. Il était, depuis 2009, directeur de la publication du journal satirique Charlie Hebdo. Il a été assassiné le 7 janvier 2015 pendant la conférence de rédaction.

    Le Petit traité d'intolérance (Librio n°1050) a rencontré un immense succès, devenant un véritable manifeste de l'humour et de la liberté de penser que Charb ne finira jamais d'incarner. Dans toute bonne librairie française, pour la modique somme de 3€

  • 10 ans de Cartooning for Peace

    Le dessin de presse dans tous ses Etats – 2016

    Dans un contexte mondial de plus en plus crispé et violent, le dessin de presse cristallise de nombreuses questions : peut-on tout tolérer au nom de la liberté d’expression ? Peut-on rire de tout et avec tout le monde ? Comment concilier liberté, responsabilité et respect des différences ? À l’initiative du philosophe Régis Debray et du dessinateur Plantu, Cartooning for Peace organisait à Paris, le 21 septembre 2015, le colloque « Le dessin de presse dans tous ses États ».

    Des dessinateurs internationaux ainsi que des intellectuels, universitaires, théologiens, représentants du monde politique, culturel et de la société civile ont pris part à ce débat public.

    Le présent ouvrage compile les moments les plus forts des différentes interventions, en les mettant en regard de nombreux dessins des membres du réseau #CartooningforPeace, collectés à travers le monde. Le livre aborde des thématiques variées, allant de l’histoire de la caricature aux réseaux sociaux, en passant par la laïcité.

    Les dessinateurs invités : #Bonil, #Chappatte, #Elchicotriste, #Glez, #Khalil, #Kichka, #Kroll, #Plantu, #Rayma, #LarsRefn, #Riss, #Slim, #Vadot, #WillisfromTunis, #Zohoré, #Zunar.

    Cartooning for Peace est un réseau international de 145 dessinateurs de presse engagés qui combattent, avec humour, pour le respect des cultures et des libertés. Créé en 2006 par Plantu, il a pour président d’honneur #KofiAnnan, prix Nobel de la paix et ancien Secrétaire général des Nations Unies. Cartooning for Peace contribue à la reconnaissance du dessin de presse par l’organisation de nombreuses expositions, conférences autour de la liberté d’expression et rencontres de dessinateurs avec le grand public et les scolaires.

    Cartooning for Peace,

    • 200 dessins reproduits dans l’ouvrage dont des inédits créés lors du colloque de septembre 2015

    Association de loi 1901, Cartooning for Peace est créée en 2008. Elle est reconnue d’intérêt général.

    À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, Cartooning for Peace propose son premier rapport 2016/2017 sur la situation des dessinateurs de presse dans le monde. Que leurs dessins touchent la politique, l’économie, le sport ou encore la religion, les caricaturistes sont confrontés aux mêmes menaces que les journalistes de presse, de radio et de télévision qui couvrent des sujets sensibles. Ce rapport propose une approche croisée, entre des fiches pays qui permettent de contextualiser les situations dans lesquelles évoluent certains dessinateurs, et des cas emblématiques de caricaturistes. Il est basé sur les données et informations récoltées par la cellule de veille de d’alerte de Cartooning for Peace ainsi que sur les contributions de rédacteurs externes.

    Forte d’un réseau de 162 dessinateurs internationaux, Cartooning for Peace tient à promouvoir les regards dessinés de cartoonistes des quatre coins du monde sur des thématiques fondamentales telles que la liberté d’expression, les droits de l’homme, l’environnement, etc.

    Censure & liberté d’expression #HaniAbbas

    Censure & liberté d’expression #HaniAbbas

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  • La recette du jour

    La confiture de nouilles remonte à une époque fort lointaine; d'après les renseignements qui nous ont été communiqués par le conservateur du musée de la Tonnellerie, c’est le cuisinier de Vercingétorix qui eut, le premier, l'idée de composer ce chef d'œuvre de la gourmandise.
     
    Avant de semer la graine de nouille, les nouilliculteurs préparent longuement le champ nouillifère pour le rendre idoine à la fécondation et versent sur toute sa surface de l'alcool de menthe dans la proportion d'un verre à bordeaux par hectare de superficie; cette opération, qui est confiée à des spécialistes de l'école de Nouilliculture, est effectuée avec un compte-gouttes.
     
    Après cela, on laisse fermenter la terre pendant toute la durée de la nouvelle lune et, dès l'apparition du premier quartier, on procède alors aux senouilles de la graine de nouilles.
    La nouille, encore à l'état brut, est alors soigneusement triée et débarrassée de ses impuretés; après un premier stade, elle est expédiée à l'usine et passée au laminouille, qui va lui donner l’aspect définitif que nous lui connaissons; le laminouille est une machine extrêmement perfectionnée, qui marche au guignolet-cassis et qui peut débiter jusqu'à 90 kilomètres de nouilles à l'heure; à la sortie du laminouille, la nouille est automatiquement passée au vernis cellulosique, qui la rend imperméable et souple; elle est ensuite hachée menu à la hache d'abordage et râpée. Après le râpage, la nouille est alors mise en bouteille, opération très délicate qui demande énormément d'attention; on met ensuite les bouteilles dans un appareil appelé électronouille, dans lequel passe un courant de 210 volts; après un séjour de douze heures dans cet appareil, les bouteilles sont sorties et on vide la nouille désormais électrifiée dans un récipient placé lui-même sur un réchaud à haute tension.
     
    On verse alors dans ledit récipient du sel, du sucre, du poivre de Cayenne, du gingembre, de la cannelle, de l'huile, de la pomme de terre pilée, un flacon de magnésie bismurée, du riz, des carottes, des peaux de saucisson, des tomates, du vin blanc et des piments rouges; on mélange lentement ces 7 ingrédients avec la nouille à l'aide d'une cuillère à pot et on laisse mitonner à petit feu pendant vingt et un jours. La confiture de nouilles est alors virtuellement terminée. Lorsque les vingt et un jours sont écoulés, que la cuisson est parvenue à son point culminant et définitif, on place le récipient dans un placard, afin que la confiture se solidifie et devienne gélatineuse ; quand elle est complètement refroidie, on soulève le récipient très délicatement, avec d'infinies précautions et le maximum de prudence, et on balance le tout par la fenêtre parce que ce n'est pas bon.
    Voilà, mesdames et messieurs, l’histoire de la confiture de nouilles; c'est une industrie dont la prospérité s'accroît d'année en année; elle fait vivre des milliers d'artisans, des ingénieurs, des chimistes, des huissiers et des fabricants de lunettes. Sa réputation est universelle, et, en bonne ambassadrice, elle va porter dans les plus lointaines contrées de l'univers, par-delà les mers océanes, le bon renom de notre industrie républicaine, une et indivisible et démocratique. #PierreDac

  • VOUTCH, 1958. Naissance à Paris

    Voutch,  de son vrai nom Olivier Chapougnot

    1997. N'ose pas adresser la parole à Roland Topor qui est pourtant à 20 cm de lui, un verre de vin à la main.

    Roland Topor ne s'en remettra jamais. 

    Lire la suite

  • N° 161 LE PUBLIPHOBE 1er-9-2017

    « Mieux vaut la petite amphore pleine que la grande vide. » Proverbe géorgien.

    Dernier numéro paru : 1er-6-2017 (28e année)

    I ■ Invitation au Palais de justice (Paris, 6 octobre 2017)
    (...) tenue correcte exigée, silence obligatoire.

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    Liens utiles

    I

    II

    III

    IV

    le publiphobe

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  • Lupimaris

    They are the last of their kind - They are threatened with extinction.

    The photo documentary LUPIMARIS is dedicated to the history, the stories and the faces of the Greek fishermen and their traditional colourful wooden boats.

    Since 2010, #ChristianStemper is photographically documenting the last remaining individual fishermen and their boats, on the Greek island of Paros.

    A total of 99 Boats and 31 fishermen.

    Half of the boats that have been photographed in 2010 do not exist anymore - destroyed, abandoned or sold to tourists.

    Because no one wants to become a fisherman anymore the traditional fishing craft is dying, and therefore a millennia-old tradition.

    Le bateau de Manolis à Paros

    le bateau de MANOLIS

  • L'œil, le trait, la plume

     

    On devrait imposer Claire Bretécher dans tous les collèges et lycées

    de France,

    de Navarre,

    et d'ailleurs ;

    tout le monde y gagnerait. 

    Claire Bretecher sur la bourgeoisie et le conformisme 

    Fait de société

    Pour cette 90ème émission de la série, les auteurs nous proposent une sorte de bilan. Ils sont allés filmer un grand nombre de personnalités ayant participé auparavant à la série, tous appartenant à l'intelligentsia parisienne, et leur ont demandé de réfléchir sur leur rôle des "spécialistes", de "maîtres à penser", et à leur pouvoir sur le grand public. Les spécialistes font-ils vivre par procuration ? L'intelligentsia n'est-elle pas un pilier fondamental du pouvoir ? L'intellectuel d'aujourd'hui, vedette du petit écran, a-t-il quelque chose de commun avec le penseur solitaire d'autrefois? N'offre-t-on pas au public une culture prémachéee? Claire BRETECHER évoque le conformisme des bourgeois qu'elle dessine. S'ils sont cultivés, c'est que la culture fait partie des attributs obligatoires de la bourgeoisie. 30 Sept. 1977

     

  • The Buddhapada

    Limestone panel depicting the footprints of the Buddha


    From the Great Stupa at Amaravati, Guntur District, Andhra Pradesh, India, 1st century BC In the early period of Buddhist sculpture in India, the Buddha was not represented as a human figure. Instead he was indicated through aniconic symbols. This relief from the Great Stupa at Amraravati, showing the Buddhapada, or Buddha's footprints, serves such a purpose.

    Feet represent the grounding of the transcendent, and have long been the focus of respect in India. The 'lotus feet' of gods and gurus are revered there even today, and worshippers are always expected to have bare feet in temples, shrines and even private houses. Divine status has always been indicated by auspicious signs, or special symbols, in Buddhist sculpture. Here, at the centre of each foot is a finely spoked dharmachakra (Wheel of the Law set in motion when the Buddha gave his First Sermon).

    Other faint incision marks on the feet reveal more auspicious symbols. On the heels are triratnas flanked by simple square angled svastikas. The triratna represents the three Jewels of Buddhism: the Buddha himself, his dharma ('teachings') and the sangha, the community of Buddhist monks. In the area just above the toes are large curling svastikas between two hourglass shaped emblems. An elaborate border of lotus buds and flowers surround the footprints, their undulating stems emerging from the left side of the panel from the mouth of a small makara (mythological aquatic creature).

    On the bottom-right of the frieze sits a fat dwarf-like yaksha whose umbilical cord forms a divine wish-fulfilling vine that bears jewels as fruit.

     Buddhapada



    D. Barrett, Sculptures from Amaravati in t (London, Trustees of the British Museum, 1954) - R. Knox, Amravati : Buddhist sculpture

    London, The British Museum Press, 1992

  • Dancing In The Street

     Martha and the Vandellas / 1964 Martha and the Vandellas

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    Dancing in the Street, écrite par William Stevenson, Ivory Joe Hunter et Marvin Gaye.

    Plusieurs interprétations importantes, la première étant celle de Martha and the Vandellas en juillet 1964 chez Motown records sous le label Gordy. Emblématique des débuts de la Motown, titre qui a fait connaitre Martha Reeves et son groupe.

    dancing in the street  martha and the vandellas

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    David Bowie & Mick Jagger - Dancing In The Street

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  • David Bowie by Denis O’Regan

    Annoncé fin octobre sur le compte Instagram toujours actif de l'artiste, un livre compilant des photographies de Denis O'Regan durant l'année 1983 devrait sortir au printemps 2018.

    Le photographe a baptisé le livre Ricochet

    Une édition limitée et très luxueuse prévue en mai prochain. in Le Figaro

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  • Nelly Duff

    Mobstr

    WHO IS MOBSTR?

    When Mobstr started to paint his strikingly simple, clever and thought provoking statements across East London from approximately 5 years ago, the public were blown away by the stark evaluative nature of each piece. It’s rare that an artist comes along who really stands out. Found emblazoned across most surfaces the city provides, his pieces are often playfully mocking yet carry with them a mature voice. Transparent, blunt and potent: this is the ethos of Mobster. 

    Alongside the ‘big’ questions pondered by humanity, renegade artist Mobstr has introduced a new question: ‘Huh?’ This thought-provoking intervention has accompanied the artist in his journey across East London and beyond. Interrogating passers-by, with a seemingly empty query, upon billboards, walls, road-signs and even the heels of shoes. New to Nelly Duff is ‘Game Over’ that poses the same question with a glow-in-the-dark print, achieved by a two colour phosphorescent screen print.

    ‘Game Over’ is inspired by a big-brother ‘Huh?’ that appeared on the streets of Hackney. The hand-cut stencil work morphed into the urban-scape during the day, only to surprise drivers-by with its glow-in-the-dark lettering when the sun came down.

    Also new to Nelly is Mobstr’s ‘Watch Yourself'. This tongue-in-cheek artwork is a woodcut relief print, hand-printed by the artist, with a finishing touch of humility! BY JESSIE ALICE 31ST JANUARY 2016.

     

  • Remplacer la publicité par l'art

     
    La plateforme de financement participatif Oboem propose de remplir les panneaux
    d'affichage d'habitude réservés à la publicité par des œuvres d'art.
     Par Mathilde Gaudechoux  le 04/09/2017 
     
    Démocratiser l'art et reprendre le contrôle de l'espace urbain. Voici le défi de la start-up Oboem. Celle-ci propose aux internautes de financer des campagnes d'affichages pour remplacer la publicité qu'on voit sur les panneaux dans la rue, par des oeuvres d'art.
     
    Lancée fin juin 2017, la première campagne de financement participatif court jusqu'au 30 septembre. L'objectif: afficher 18 artistes pendant une semaine sur 200 panneaux dans les rues de Bordeaux. Coût de l'opération: 12.000 euros (il faut compter 7000 euros en moyenne à Bordeaux pour une semaine pour une centaine de panneaux). En parallèle, les fondateurs d'Oboem cherchent à se faire entendre auprès de la mairie pour qu'elle mette à disposition quelques panneaux pour les artistes.
     
     
    Les internautes ont réservé un bon accueil à cette initiative bordelaise qui compte déja une centaine de mécènes. Franck, 23 ans, est l'un d'entre eux: «On voit de la publicité, partout, tout le temps. L'idée de détourner le support du panneau publicitaire pour y mettre des œuvres d'art à la disposition de tous, m'a conquis!»
    En France, ce n'est pas une première. Beaucoup de collectifs d'artistes ont déja lancé des initiatives semblables, mais l'enjeu d'Oboem est de péréniser la formule. «Nous ne voulons pas lancer des opérations éphémères, ponctuelles, mais développer l'affichage d'art dans la rue, renouveler les œuvres, mais en proposer continuellement», explique Oliver Moss, l'un des fondateurs de la start-up.
     
    C'est au cours d'un voyage en Amérique latine avec sa petite amie Marie Toni que l'idée a germé. Le couple se rencontre à Paris en 2015. Chacun quitte son travail quelques mois après. Marie et Oliver découvrent onze pays en 1 an. «C'est le Chili et plus précisément la ville de Valparaiso, la Vallée du Paradis, qui nous a le plus marqués, explique Oliver. Valparaiso est une ville portuaire et la légende raconte que les habitants récupéraient les restes de peintures qui servaient aux bateaux pour colorer les rues. Là-bas, il y a beaucoup de fresques. Les rues sont très colorées, et quand on est rentré en France, tout nous semblait bien gris en comparaison.» Une révélation, pour eux, qui souhaitaient déja créer leur propre entreprise.
     
    Pour Oliver, l'art et la créativité peuvent «inspirer les gens, changer beaucoup de choses, de trajectoires, donner une autre dimension à la ville». En somme, apporter de la visibilité aux artistes est un enjeu de société. Pour Félix Hemme, 40 ans, artiste peintre, Oboem est une belle opportunité. Il rêve de pouvoir faire des expositions massives avec plein d'artistes et rendre aux villes leurs couleurs.
     
    Dans cette première opération de financement, Marie et Oliver ont choisi eux-mêmes les artistes, s'appuyant uniquement sur leurs émotions. «Nous ne venons pas du monde de l'art. Et comme l'idée est de rendre l'art accessible à tous, nous ne voulions pas des œuvres trop abstraites, trop difficiles à comprendre. Ceux qui n'ont jamais franchi le seuil d'une galerie d'art mais qui attendent leur bus doivent avoir la possibilité d'admirer une œuvre», affirme Oliver. Un regard non expert et naïf sur l'art qui sert bien la cause d'Oboem.
     
    Les deux fondateurs ne souhaitent pas s'arrêter en si bon chemin. La prochaine opération ne se déroulera pas nécessairement à Bordeaux. Ils veulent s'étendre, toucher d'autres villes françaises, et pourquoi pas européennes.

     Félix Hemme

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  • David Douglas Duncan

    Picasso, David Douglas Duncan,

    Picasso, modèle de David Douglas Duncan

    Conférence au Musée d'art et d'histoire de Genève le 30 octobre 2012, dans le cadre de l'exposition "Picasso à l'oeuvre.

    Dans l'objectif de David Douglas Duncan"

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  • Photographe-coloriste

    Harry Gruyaert membre de l'agence #MagnumPhotos depuis 1981, photographie les couleurs, c’est sa façon de percevoir le monde. Vers l’âge de 20 ans, fuyant une Belgique qu’il jugeait trop étroite, il décide que la photographie sera son moyen d’expression, qu’avec elle il traduira et construira sa quête de connaissance et de sensualité. Dans les années 1970-1980 avec les Américains Saul Leiter, Joel Meyerowitz, Stephen Shore ou William Eggleston, Harry Gruyaert est un des rares pionniers européens à donner à la couleur une dimension purement créative, une perception émotive, non narrative et radicalement graphique du monde. Cette exposition à la Maison Européenne de la Photographie est sa première rétrospective.Après des études à l’école du cinéma et de photographie de #Bruxelles au début des années 1960, il travaille pour des documentaires de télévision, mais les photographies de Richard Avedon et Irving Penn l’incitent à devenir photographe de mode.
    En 1962, il quitte sa ville natale d’#Anvers pour Paris ou trois rencontres seront déterminantes. Peter Knapp lui commande des photos de mode pour le magazine Elle dont il est le directeur artistique. Harry Gruyaert éprouve alors un certain plaisir à “vivre parmi les mannequins”, avant de trouver que “tout cela manque singulièrement d’ouverture au monde”. Robert Delpire, qu’il admire pour la qualité de ses livres autant que de son agence de publicité, lui fait réaliser des photos de voiture, puis, Philippe Hartley lui demande de documenter une croisière Paquet, au Maroc.
    Ce pays est une révélation, devient l’un de ses réservoirs constants d’inspiration et l’occasion de deux livres. Il y voit comme “une fusion, les habitants sont mêlés au paysage dans une harmonie de couleurs, c’est le Moyen-Âge et Brueghel à la fois”. Il comprend que son expression personnelle trouvera sa source dans les voyages, pour se confronter à d’autres réalités. Il se méfiera toutefois du travail pour la presse, par crainte de se contenter d’“assurer un reportage”, au détriment de la recherche de l’image absolue. Ainsi pour être libre de voyager à son rythme et de produire des photographies sans autre finalité que l’expérience vécue et la construction graphique, Gruyaert gagne sa vie en réalisant des commandes commerciales pour des entreprises, ce qui l’amène sur des circuits de Formule 1 comme sur des sites nucléaires…
    Il est plus influencé par la peinture et le cinéma que par la photographie. Grand admirateur d’#Antonioni, il est proche de sculpteurs comme Richard Nonas ou Gordon Matta-Clark, rencontrés à New York. Vivant à Londres en 1972, influencé par le pop art, il réalise l’étonnante série TV Shots en déréglant un poste de télévision. Les Jeux olympiques, les comédies, les premiers pas sur la lune deviennent les symboles stylisés d’une télévision qui s’invente.
    Après Paris, New York et le Maroc, Gruyaert éprouve le besoin de retourner photographier en Belgique. Il publie Made in Belgium, un livre essentiel pour solder la relation douloureuse qu’il entretient avec sa patrie. Les photos de cette série sont empreintes d’une lumière intermédiaire, légèrement éteinte, sans brillance, souvent ton sur ton, ou au contraire affichent des couleurs volontaires pour combattre les inclinations mélancoliques que lui procure sa terre natale. 
    #HarryGruyaert dit qu’en Belgique il a mis du temps à découvrir la couleur. Cette lumière où le vert et le bleu pâle dominent fait désormais partie de son nuancier. Il la retrouve plus tard en Russie. Alors que Paris semble d’une modernité désuète faite de formica usé, ses voyages méditerranéens ou en Inde sont l’occasion de teintes plus veloutées, tandis que le Japon et les États-Unis révèlent pour leur part des couleurs nettement tranchées, plus incisives. Quant aux aéroports, ils semblent ne baigner que dans les lumières des soleils couchants. “La couleur est plus physique que le noir et blanc, plus intellectuel et abstrait. Devant une photo en noir et blanc, on a davantage envie de comprendre ce qui se passe entre les personnages. Avec la couleur on doit être immédiatement affecté par les différents tons qui expriment une situation. ”
    Les personnages, réduits au rang de silhouettes, sont de dos ou sans visage. Ce qui pour d’autres constituerait le stigmate d’une photo ratée est une revendication affirmée : “Je me sens beaucoup plus proche d’une démarche photographique américaine que de la photographie humaniste française. (…) Faire une photo, c’est à la fois chercher un contact et le refuser, être en même temps le plus là et le moins là”.
    Certaines séries sont très dépouillées et d’autres très complexes. Ce sont ces essais de palettes différentes, cette recherche de densité dans le cadre, qui obligent à parler d’un travail de recherche davantage que de posture documentaire ou narrative.
    Henri Cartier-Bresson, visitant son exposition sur le Maroc chez Robert Delpire en 1978, lui propose de colorier avec des pastels ses propres images en noir et blanc. Harry Gruyaert répondra qu’il n’est pas peintre, réponse qui dépasse l’anecdote pour affirmer une expression artistique à part entière : la photographie couleur.
    L’exposition de William Eggleston au musée d’art moderne de New York en 1976 l’avait conforté dans sa démarche, mais lui avait fait comprendre “qu’une photographie existe lorsqu’elle prend corps par le tirage ”. Longtemps adepte du Cibachrome aux couleurs saturées et aux noirs profonds, l’avènement du digital comble ses exigences. Les nouveaux papiers lui apportent des douceurs et une tessiture d’une étendue infinie dont il ne cesse de se réjouir.
    Dans les années 2000 la pellicule Kodachrome devient indisponible, Gruyaert passe alors à la prise de vue numérique. Il trouve que cette pratique fait perdre en rigueur, mais donne “accès à de nouvelles lumières et permet de prendre plus de risques”.
    C’est l’image, la couleur, la matière, la lumière qui ont orienté la sélection des photographies de cette exposition en dehors de toute logique thématique ou géographique. Le regard ayant évolué, une progression chronologique ressort dans l’accrochage.
    Harry Gruyaert décrit la photographie comme une expérience physique, un état d’excitation, un plaisir sensuel et vital, une façon d’être plus présent au monde, moins vulnérable, voire une thérapie : “Il s’agit d’une vraie bagarre avec la réalité, une sorte de transe pour enregistrer une image ou peut-être tout manquer. C’est dans cette bagarre que je me situe le mieux.” 
    #FrançoisHébel - Commissaire de l’exposition (15.04.2015 - 14.06.2015)

    Harry Gruyaert

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  • The Ashes Series

    The Ashes series depicts the suffering of war not through human displays of emotion, but rather through the absence of human life in once occupied homes. It investigates the impact of the destruction of these private, domestic spaces in war and media images of such destruction. These intimate spaces are literally ripped open and become public through external violence and the act of destruction. The images exist in the aftermath of atrocity, with the presence of the human spirit represented only by the monochromatic whiteness of the ashes. These images also serve as mirrors to my desire to return home to Iraq when this is not possible, as well as to explore the duality of my life as a former Iraqi refugee and as an Arab American between two clashing worlds. Reconstructing the destroyed spaces provides a way for me to exist within them and, in a sense, to rebuild the places in Iraq where my brother and father were killed. As an artist I constantly negotiate between the expression of aesthetic pleasure, which is necessary to seduce the eye, and conveying the aesthetic pain of destruction. The Ashes Series represents my attempt to make sense of destruction and to preserve the moment of serenity after the dust has settled: to give the ephemeral moment extended life in a mix of beauty and violence.Wafaa Bilal

    Biography : Iraqi-born artist Wafaa Bilal, an Associate Arts Professor at New York University’s Tisch School of the Arts, is known internationally for his on-line performative and interactive works provoking dialogue about international politics and internal dynamics. For his 2007 installation, Domestic Tension, Bilal spent a month in a Chicago gallery with a paintball gun that people could shoot at him over the Internet. The Chicago Tribune called it “one of the sharpest works of political art to be seen in a long time” and named him 2008 Artist of the Year. Bilal’s work is constantly informed by the experience of fleeing his homeland and existing simultaneously in two worlds – his home in the “comfort zone” of the U.S. and his consciousness of the “conflict zone” in Iraq. Using his own body as a medium, Bilal continued to challenge our comfort zone with projects like 3rdi and …and Counting. Bilal’s most recent body of work, Canto III, premiered in a solo booth at the New York Armory Show in 2015 and went on to be shown in the 2015 Venice Biennale.

    In 2008 City Lights published “Shoot an Iraqi: Art, Life and Resistance Under the Gun,” about Bilal’s life and the Domestic Tension project. He holds a BFA from the University of New Mexico and an MFA from the School of the Art Institute of Chicago.
     
    His work can be found in the permanent collections of the Los Angeles County Museum of Art, Los Angeles, CA; Museum of Contemporary Photography, Chicago, IL; MATHAF: Arab Museum of Modern Art, Doha, Qatar; amongst others.
     
     

  • Douglas Duncan, Lee Miller

    Douglas Duncan, Lee Miller et bourke-White

    and Bourke-White.

    The poem is "Deaths and entrances" by Dylan Thomas. Music is "Gotta find out" from the YouTube Audio Library. Photographs were made by Douglas Duncan, Lee Miller and Bourke-White. by Pedro Menchén

     

  • Joana Vasconcelos

    #WOMENHOUSE - MONNAIE DE PARIS / EXPOSIÇÃO COLETIVA, 20.10.2017 > 28.01.2018

    #JoanaVasconcelos integra a grande coletiva de mulheres artistas Women House, organizada pela Monnaie de Paris, em colaboração com o National Museum of Women in the Arts, Washington, D. C.

    Comissariada por #CamilleMorineau e #LuciaPesapanne, esta mostra, que será a primeira de uma série de coletivas de mulheres artistas, aborda a relação de dois conceitos: um género - o feminino - e um espaço - o doméstico. Partindo de um texto de #VirginiaWolf, escrito em 1929, em que a autora defende a reclamação do espaço da mulher na casa e, por conseguinte, na sociedade, as comissárias traçaram um percurso expositivo de oito capítulos, onde se explora a complexidade das várias perspetivas sobre o tema.
    A exposição reúne obras de trinta e nove artistas de várias gerações e nacionalidades, desde nomes consagrados como #LouiseBourgeois, #NikiDeSaintPhalle, #MarthaRosler, #MonaHatoum, #CindySherman e #RachelWhiteread, até às gerações mais novas com #PiaCamil (México), #NazgolAnsarinia (Irão), #IsaMelsheimer (Alemanha) e #LaureTixier(França), entre outras.

    A obra La Theiére (2010), de Joana Vasconcelos, será mostrada, juntamente com outras obras monumentais, num dos pátios do histórico edifício da Monnaie de Paris, situada entre a Ponte das Artes e a Ponte Nova.

    La Théière Joana Vasconcelos,

    #LaTheiére, 2015. 359 x 509 x 345 cm.  Foto #NikoSuckanCut

    Joana Vasconcelos - Piano Dentelle

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