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  • Corpus typographique

    collections bm-lyon

    Corpus typographique français

    par bibliomab

    Bibliothèques, livres anciens, bibliophilie, mutations

    «Le Corpus typographique français recense les polices de caractères dessinées en France entre 1850 et aujourd’hui. Il se veut une illustration de la création française dans ce domaine». Mis en place par le Musée de l’imprimerie et de la Communication graphique de Lyon, cette base de données ne se veut pas exhaustive mais représentative du travail des créateurs français ou étrangers ayant travaillé dans des fonderies françaises. La recherche peut se faire par nom de police, éditeur, date et par champ libre. Un flux RSS est disponible pour suivre les nouvelles entrées (les dernières sont de 2016).

    Le Corpus typographique français Léo Mabmacien

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  • L’argent de la falsification de l’histoire

     
    Une violente polémique a éclaté en février 2006 en Turquie sur l'origine de la fortune du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, l'opposition réclamant qu'il dévoile son patrimoine dans un pays où la classe politique est rongée par la corruption.
     
    L'affaire remontait au mois de janvier, lorsqu'un député du parti républicain du peuple (CHP - opposition social-démocrate) a déclaré à un journal que la fortune en liquide du Premier ministre s'élevait à 1,8 millions de livres turques (1,12 million d'euros). Outre cet argent, M. Erdogan posséderait de nombreuses propriétés à Istanbul et Ankara, estimées à plusieurs millions de dollars. De Davos (Suisse) où il se trouvait pour le Forum économique mondial, M. Erdogan a immédiatement déclaré aux journalistes qu'il ferait "des déclarations à ce sujet" devant ses députés. Mais il est revenu sur ses propos le lendemain, affirmant que ses déclarations ne porteraient par sur sa richesse. Les télévisions ont alors retransmis en direct son discours hebdomadaire devant le groupe parlementaire de son parti de la Justice et du Développement (AKP - conservateur aux origines islamistes) dans l'espoir qu'il déclare publiquement ses avoirs.
    Mais, dans un pays qui a entamé en octobre 2005 des négociations d'adhésion à l'Union européenne et où la corruption est encore endémique malgré certains progrès, M. Erdogan n'a rien dit et, tout au contraire, n'y est pas allé de main morte contre le CHP et les médias, les accusant de vouloir le discréditer.
    "Nous ne nous engagerons jamais avec qui que ce soit dans une lutte dans la boue qui ternira la politique", a-t-il notamment dit. Puis il a plus particulièrement attaqué Deniz Baykal, le chef du CHP, pour ses détournements financiers en tant qu’exécuteur testamentaire d’Ataturk.
     
    « Le testament d’Atatürk »
    Dans son testament Ataturk a légué tout l’argent et les actions qu’il possédait ainsi que ses biens mobiliers au parti Républicain du Peuple précisant que tout devait être confié à la Isbank, banque qu’il avait co-fondé et dont il détenait 28,09% des parts, tout en précisant que les bénéfices de ses parts devraient être versés conjointement à l’ensemble des enfants qu’il avait adopté et à l’Institut turc de l’histoire (Turk Tarih Kurumu) et l’Institut turc de la langue (Turk Dil Kurumu) sur une base de 50-50 après que les paiements à ses enfants adoptés aient été effectués. Il avait également indiqué qu’une maison devait être achétée pour Sabiha Gökçen (1) et que la maison où habitait Makbule (2) à Çankaya (3) devait rester à sa disposition jusqu’à la fin de ses jours.
     
    « La réforme de l’histoire »
    En 1931, le gouvernement kémaliste crée le Turk Tarih Kurumu (Institut turc de l'Histoire) qui avait pour but d'explorer l'histoire turque. Réunissant un comité d'historiens, l'institut était placé sous la direction personnelle d'Atatürk.
     
    Selon l’historien, Étienne Copeaux, chercheur au CNRS (4), les années trente en Turquie se caractérisent par une volonté de turcification. Dans un État qui se construit comme laïque il faut, dans le discours de l’État, définir « le Turc » sur une base autre que religieuse. C’est pourquoi l’identité musulmane a été recouverte par un vernis plus acceptable, un vernis ethnique ou racial.
     
    Ainsi deux tâches s’imposent aux théoriciens de la nouvelle Turquie : créer, au moins dans le discours, une « race turque » ; et prouver que cette « race » est présente en Anatolie avant tous les autres peuples (Grecs, Arméniens) pour légitimer l’existence de la Turquie anatolienne face aux revendications adverses.
    C’est le sens de la « thèse turque d’histoire » voulue par Mustafa Kemal en personne. Elle consiste en un nouveau récit historique, selon lequel les Turcs d’Asie centrale auraient développé la première civilisation mondiale. En raison d’une crise climatique, ils auraient migré vers les périphéries de l’Eurasie vers 7000 avant Jésus-Christ, et auraient provoqué partout la « révolution néolithique » et la naissance des civilisations. La culture hittite, qui avait prospéré en Anatolie au IIe millénaire avant J.C., venait d’être mise au jour. Dans la logique de la « thèse » d’Atatürk, cette civilisation brillante ne pouvait qu’être d’origine turque. Les turcs, par l’intermédiaire des Hittites auraient donc été les maîtres des Grecs.
    Cette « thèse » est érigée en histoire officielle en 1931-1932, sous la forme de nouveaux manuels d’histoire dont le contenu inspire toujours l’enseignement actuel.
    Le Turk Dil Kurumu a été crée en 1932 également par Ataturk avec comme objectif de supprimer totalement l'alphabet arabe en usage sous l'Empire ottoman, afin de le remplacer par l'alphabet latin et procéder aussi à une grande épuration du lexique envahi par les mots arabes et persans et des tournures arabo-persanes présentent dans la langue.
    Un manuel de géographie réalisé par le célèbre géographe turc Faik Sabri Duran publié en 1929 définit le pays dans un raccourci extraordinaire : « La Turquie est actuellement composée de terres où se sont établis (yerleşmis) uniquement des Turcs. Les non-Turcs, les étrangers à la turcité, sont restés en dehors de la patrie ou en ont été retirés (çekilmiş), et c’est ainsi que s’est construite l’unité nationale. » Trois sciences doivent confirmer ces hypothèses.
     
    L' archéologie - Le but assigné à la nouvelle archéologie turque est de développer les connaissances sur les Hittites et de prouver leur turcité.
    L’anthropologie - Sous la direction de Sevket Aziz Kansu l'anthropologie doit prouver une continuité raciale en Anatolie depuis les Hittites, et l’existence d’une race turque autochtone. Il faut absolument établir que les Turcs sont de race blanche, européenne, de manière à prouver que les Européens descendent des Turcs et proviennent eux aussi d’Asie. Pour ce faire, S.A. Kansu puis Afet Inan (qui est l’une des filles adoptives d’Atatürk) multiplient les mensurations de squelettes anciens et récents. Cette anthropologie alimente ensuite le racisme des années quarante. Le sommet de cette « recherche » est la thèse d’Afet Inan, menée sous la direction d’Eugène Pittard, soutenue en 1939 à Genève et publiée en 1941, en français, sous le titre «L’Anatolie, pays de la « race » turque», livre basé sur les mensurations de 64 000 individus.
    La linguistique - Enfin, la linguistique turque, par l’extravagante « théorie de la langue solaire », a cherché à prouver que la langue turque serait la première langue parlée par les humains, et qu’elle serait donc à l’origine de tous les langages de l’humanité.
     
    « Le procès »
    De la date de la mort d’Atatürk en 1938 à l’an 2000 le Parti Républicain du Peuple a respecté la volonté d’Atatürk.
     
    En 2000, Deniz Baykal décide de mettre fin aux versements à l’Institut turc d’histoire et à l’Institut turc de la Langue prétextant que les deux institutions ont été dissoutes le 12 septembre 1980 quand l’Armée turque, avec à sa tête le général Kenan Evren, commet un coup d’État et instaure un régime militaire qui se maintiendra jusqu’en 1983.
     
    L’enjeu est de taille, fondée en 1924 sur les ordres d’Atatürk Isbank est considérée comme la première banque nationale après l’instauration de la République. Aujourd’hui les actions d’İsbank sont cotées à la Bourse de Londres comme à celle d’Istanbul. Isbank représente près de 10% des échanges sur la bourse d''Istanbul. En dehors de ses activités bancaires, İş Bankası est l’actionnaire principale d’Aria, la troisième compagnie de réseau-mobile téléphonique. La somme en jeu atteint 12 millions d’euros chaque année.
     
    Le Président de l’institut turc d’histoire Yusuf Halaçoglu a réagit à la décision de Deniz Baykal en intentant une action devant la justice et déclarant que l'argent appartenant aux instituts avait été sacrifié à de simples conflits politiques. Yusuf Halaçoglu avait rappelé que les deux instituts avaient été rétablis quelques mois après leur dissolution et selon leurs anciennes dénominations et avaient coopéré avec le CHP lors d’un procès en 1995 concernant les parts d'Ataturk dans Isbank qui étaient demeurées bloquées par le trésor.
    La justice turque donne raison au Président de l’institut turc d’histoire condamnant le CHP à verser les revenus des années 2000 à 2004. La décision a été confirmée en appel malgré l’argumentaire du CHP que les deux institutions établies en vertu du même nom n’étaient plus soumises aux dispositions du droit privé.
     
    Du côté des plaignants il avait été indiqué que l’article 134 de la constitution de 1982 confirmait la création sous le patronage spirituel d'Atatürk de l'Institut supérieur Atatürk de la culture, de la langue et de l'histoire, réunissant le Centre Atatürk de recherche, l’Institut turc de la langue, l’Institut turc de l’histoire et le Centre culturel Atatürk, ayant pour but d'effectuer des recherches, par des méthodes scientifiques, sur la pensée, les principes et les réformes d'Atatürk, et dans les domaines de la culture, de l'histoire et de la langue turques, de les faire connaître, de les propager et d'éditer des publications à leur sujet. La Constitution précise que l'Institut supérieur Atatürk de culture, de langue et d'histoire possède la personnalité morale publique, et est rattaché à la présidence du Conseil sous la vigilance et l'appui du Président de la République.
     
    Quant aux avantages financiers prévus par le testament d'Atatürk au bénéfice de l’Institut turc de la langue et l’Institut turc de l’histoire la Constitution prévoit qu’ils seront préservés et continueront à leur être alloués.
    Un jour après le procès Erbaşar Ozsoy l'avocat du CHP, Bican Ahmet Ercilasun l'ancien président de l’Institut turc de la langue et Yusuf Halacoglu président de l’Institut turc de l’histoire ont signé un accord selon laquelle les sommes dues seront versés sur une base régulière. Quant au passif l’Institut turc de la langue et l’Institut turc de l’histoire reçoivent chacun 58,5 millions de nouvelles livres turques soit 25 345 400 euros.
    S’exprimant devant la presse Yusuf Halacoglu a déclaré : « Pour des problèmes économiques, nous avons des difficultés à répondre aux mensonges des arméniens.. Nos recettes viennent simplement des ventes de livres. Nous travaillons avec deux personnes. Alors qu’il nous en faut vingt .Si nous avions reçu cet argent, on aurait formé une équipe. Nous faisons des recherches mais nous n’avons pas de personnel qui parle l’arménien. C’est un grand défaut. ».
    Dés la réception de l’argent ce dernier partait en Azerbaidjan dans les camps de réfugiés azéris ayant fuit les combats au Karabagh pour recruter des Azéris parlant l’arménien avant d’être démis de ses fonctions le 23 juillet 2008.
     
    L’importance des sommes en jeu attise les convoitises. Le gouvernement turc a déposé début septembre 2011 un projet de loi visant à supprimer les personnalités juridiques des deux instituts et transférant leurs prérogatives à l'Institut supérieur Atatürk de la culture, de la langue et de l'histoire ce qui ferait perdre aux deux instituts leur autonomie. Opposé au projet Ali Birinci, qui avait succédé à Yusuf Halacoglu au poste de président de l’Institut turc d’histoire, sera démis de ses fonctions le 13 septembre 2011.
    De son côté Gürkut Acar, député du CHP d’Antalya, a déposé en janvier 2012 une proposition de loi visant à attribuer aux deux instituts une personnalité de droit privé sous le modèle associative permettant de se défaire de la tutelle du gouvernement.
     
    Le combat pour la gestion de l’argent finançant la rhétorique anti-arménienne et anti-génocide reste au cœur des préoccupations des politiciens turcs. Adrien TOPALIAN, Juin 2012
     
    (1) L’hebdomadaire Agos a révélé que la fille adoptive d’Atatürk, Sabiha Gokcen, était arménienne de naissance. Gokcen, décédée en 2001 à l’âge de 88 ans, était une icône féministe de la Turquie moderne. Elle s’est rendue mondialement célèbre en devenant la première femme pilote de combat de son pays. Les récits officiels rapportent qu’Atatürk l’a adoptée en 1925 après l’avoir rencontrée lors d’une visite à Bursa, dans l’Ouest de la Turquie. Agos a publié les déclarations d’une Arménienne, Hripsime Sebilciyan Gazalyan, qui affirmait être la tante de Gokcen. Elle expliquait qu’Atatürk avait retiré sa nièce d’un orphelinat situé dans la ville de Sanliurfa, dans le Sud-Est, où elle avait été placée après avoir perdu ses parents dans les massacres d’Arméniens. L’article a provoqué la fureur de l’«Etat pro-fond ». Des protestataires ont bloqué l’entrée des bureaux d’Agos et les journaux ont signalé que Hrant Dink, son rédacteur en chef, avait reçu des menaces de mort anonymes. « J’ai écrit à propos des massacres de 1915-1917, mais ces articles ont suscité moins de réactions que le reportage sur la fille d’Atatürk », avait fait remarqué Hrant Dink. « Sabiha Gokcen était une héroïne, un mythe pour les femmes turques. En affirmant qu’elle était arménienne, ce mythe a volé en éclats »
     
    (3) Le palais de Çankaya est la résidence du Président près d’Ankara. Le quotidien Hurriyet le 16 mars 2007 avait révélé que le gouvernement turc avait confisqué en 1915 cette maison mais aussi tous les biens de la famille Kasapyan et avait envoyé en déportation tous les membres de la famille. (4) Étienne Copeaux, exposé à l’ENS, Paris, 19 février 2008, dans le cadre du séminaire d’Emmanuel Szurek sur l’Anatolie.
     
    "Les Français connaissent peu ou pas du tout le génocide grec qui a eu lieu en même temps que le génocide Arménien ou celui des Assyriens . Depuis l’époque de Homère les Grecs habitaient les côtes du Pont Euxin ou de la mer noire, de l’Asie Mineure et d’autres rives de la Méditerranée. 3000 ans d’histoire et de civilisation à cet endroit pour aboutir à 353 000 tués, pour un total de 1 millions de Grecs exterminés entre 1916 et 1922, sous les yeux des diplomates, des journalistes et des émissaires qui commentaient ou observaient le déroulement des opérations pour le démantèlement de l’empire Ottoman. Les autres furent déportés et n’ont pas eu le droit d’emmener avec eux leurs biens. «Neuf mois de marche, démunis de tout, les pieds nus, frappés et humiliés lorsqu’ils n’étaient pas tués en route ». Avec ces paroles les observateurs américains rapportaient à leur gouvernement l’évolution des opérations qui devraient conduire au règlement de la paix.
     
    Le refus des Turcs de reconnaître ce génocide, le petit génocide grec, appellation qui lui a été donnée dans les milieux diplomatiques, n’est pas nouveau. Comme celui des Arméniens ils l’expliquent par la cruauté de la guerre, sauf que les documents sont là et ont pavé le chemin de la vérité historique." Lundi 19 mai 2014 par Anastase Adonis. Le 19 Mai est le jour choisi par l’Etat grec pour commémorer ce génocide, date importante pour deux millions de Grecs Pontiques dispersés de part le monde.
     
    En 2006, le Cabinet d'avocats Alpaslan, à Izmir, me contactait pour restitution de la valeur des spoliations : "Entre 12 et 19M€, peut-être plus". En 2010, je recevais une procuration générale pour des biens que la mairie d'Izmir s'était attribuée illégalement, procuration que ma mère, seule héritière, refusait de signer pour la raison évidente que l'État turc se serait approprié le produit de ces biens par le seul biais des taxations.
     
     
     
     
     
     
     
    “Maintenant qu’Erdogan est renforcé et qu’il a obtenu ce qu’il voulait, il aura tendance à apaiser les tensions avec l’Europe. En effet, l’Europe est une priorité stratégique pour les Turcs. Ni un partenariat avec la Russie ni un rapprochement avec les pays du Moyen-Orient ne peuvent constituer une alternative à l’ancrage européen et atlantique (OTAN) de la Turquie”. Le 20/04/2017 par  Jana J. Jabbour. Jana J. Jabbour est Docteure en Sciences politiques associée au CERI et enseignante à l’USJ de Beyrouth ainsi qu’à Sciences po Paris et Menton, auteure du livre La Turquie, l’invention d’une diplomatie émergente, CNRS éditions, février 2017. On croit rêver !

    Négationnisme en Turquie, une histoire qui dure.

    En 2017, ÖzcanTürk "auparavant Responsable du service politique à Radio Made In Turkey" de 2012 à 2015" selon son journal fb, déclare : Le 30 AOÛT 1922 : LE JOUR OÙ LES TURCS ONT CLAMÉ LEUR INDÉPENDANCE.

     Au prix de millions de morts. Pas de quoi se vanter !

     

     Kevok

    Cartoon via Kevok - Kurdistan

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  • Graffiti sous copyright

    du 21 au 27 mars 2017

    Aucun destinataire ne s'est opposé à la publication de ce communiqué.

    Je vous informe du référencement d'un officier public à éviter dans le cadre du règlement d'une succession, ainsi que de celui de l'association "Chemins de Vie" n'ayant jamais été en mesure d'expliciter disparitions de biens AVANT remise des clés à Arnaud SALIN, notaire à Bourbon l'Archambault. 

    Communiqué à Conseil Régional Notaires Auvergne, Chambre des Notaires Allier,

     mairie de Bourbon l'Archambault, Arnaud SALIN, notaire,

    et Frédéric Hanni property-premium avenue Montaigne, Paris

    après DISPARITION DE BIENS confiés à Arnaud SALIN, OFFICIER PUBLIC s'étant arrogé de disposer seul des clés de logement et véhicule, ayant omis de lister des biens sur DEUX INVENTAIRES, refusé de justifier disparition de biens, refusé aux héritiers d'accéder au dernier domicile, REFUSÉ DE COMMUNIQUER À LA CLIENTÈLE, j'ai pris note que ni lui ni aucun des destinataires sus-mentionnés n'ont refusé leur publicité en ligne. Courriel adressé ce jeudi 29 mars 2018 à 19 : 29 rédigé à la mémoire de ma mère, née le 30 mars 1923 à Athènes, Grèce, décédée le 28 novembre 2012 à Saint-Menoux, France. 2013 à 2018, j'aurais pu écrire " Biens volatilisés sans explication rationnelle ou confisqués par Arnaud SALIN, notaire."

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    .  via Facebook  .

    #BalanceUnNotaire ! #ArnaudSALIN

    De 2013, ouverture succession, à 2018, sans réponses à mes demandes, j'aurais pu écrire "Biens volatilisés sans explication rationnelle ou confisqués par Arnaud SALIN, OFFICIER PUBLIC à Bourbon l'Archambault, #Allier". On ne dira ni abus de pouvoir ni incompétence ni mal-intention ni petit con et on prendra cette publication pour ce qu'elle est : un graffiti sous copyright.

    La publicité est en ligne © -IP. 31 mars 2018

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  • Chronique juri-geek

    Cambridge Analytica et Facebook : « Le respect de votre vie privée nous tient à cœur. »

    #OuPas !

    par , Professeur de droit, Grenoble École de Management (GEM)

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    Alors que la société est dans la tourmente, l’affaire Cambridge Analytica en lien avec l’élection de Donald Trump révèle comment le premier réseau social du monde utilise les données des utilisateurs de son service gratuit.

    Savoir quelles sont les données collectées (et surtout comment) peut permettre de limiter l’immixtion dans sa vie privée, mais l’ampleur de la collecte rend la poursuite de cet objectif bien illusoire, car c’est bien connu : « si c’est gratuit, c’est toi le produit ! »

    Protéger ses données sur Facebook ? C’est aussi simple que pi.

    Quelles sont réellement les données collectées par Facebook ?

    La politique d’utilisation des données indique quelles sont les informations et activités qui sont collectées : informations liées au compte (nom, prénom, adresse e-mail, âge, sexe, localisation), contenus partagés, communication avec des amis, mais aussi lieu d’une photo, la date du fichier, la fréquence et la durée des activités, les photos de vous qui sont partagées, qui synchronise ou importe vos coordonnées, le carnet d’adresses, les données bancaires (numéro de CB et informations d’authentification).

    Attention ! Toutes les informations publiées sur votre profil public peuvent être vues ou retrouvées à l’aide de moteurs de recherche en ligne, d’API et de médias hors ligne, tels que la télévision.

    Ces informations sont collectées en continu sur toutes les interfaces de navigation utilisées (ordinateurs, tablettes, téléphones mobiles) ce qui génère la collecte des données suivantes : le système d’exploitation, la version du matériel, les paramètres de l’appareil, les noms et les types de fichier et de logiciel, le niveau de la batterie et l’intensité du signal, ainsi que les numéros d’identification de l’appareil ; les données d’emplacement de l’appareil, notamment les données d’emplacement géographique précises recueillies à travers les signaux GPS, Bluetooth ou wifi ; des informations de connexion telles que le nom de votre opérateur mobile ou de votre fournisseur d’accès à Internet, le type de navigateur que vous utilisez, votre langue et le fuseau horaire dans lequel vous vous situez, votre numéro de téléphone mobile et votre adresse IP.

    Ce à quoi il faut aussi ajouter les données provenant de sites web et applications reliées à Facebook soit par un bouton « j’aime » soit par la fonction « se connecter avec Facebook », ce qui comprend toutes les informations sur les sites web et les applications que vous consultez en dehors de Facebook, votre utilisation des services Facebook sur ces sites web et applications, ainsi que les informations que le développeur ou l’éditeur de l’application ou du site web partage avec vous ou Facebook.

    Par exemple, lorsque vous jouez à Candy Crush ou tout autre jeu avec vos amis sur le réseau ou utilisez le bouton « Commenter » ou « Partager » de Facebook sur un site web, le développeur ou le site web du jeu peut recevoir des informations sur vos activités dans le jeu ou sur ce commentaire ou un lien que vous partagez depuis leur site web sur Facebook.

    Les informations proviennent aussi de partenaires tiers. Comment cela est-il possible ? Tout d’abord, Facebook reçoit toutes les informations sur vous et vos activités, sur et en dehors de Facebook, en provenance des partenaires (ou tiers qui ne sont pas identifiés !), telles que des informations provenant de partenaires avec qui Facebook collabore pour offrir un service, ou encore d’annonceurs au sujet de votre expérience ou de votre interaction. Réciproquement, lorsque vous téléchargez ou utilisez des services tiers, ces derniers ont la possibilité d’accéder à votre profil public Facebook sans que vous en ayez conscience y compris votre nom d’utilisateur, votre identifiant, votre tranche d’âge, votre pays/langue, votre liste d’amis ainsi que toutes les informations que vous partagez avec eux ! Or, ces partenaires commerciaux de Facebook ne sont pas clairement identifiés et appliquent leurs propres politiques de protection des données à caractère personnel donc les « partagent » de nouveau et ce toujours à votre insu.

    Mais ce n’est pas fini ! La société reçoit toutes les informations vous concernant en provenance des sociétés qui lui appartiennent ou qu’elle exploite : Facebook Payments Inc., Atlas, Instagram LLC, Onavo, Moves, Oculus, WhatsApp Inc., Masquerade et CrowdTangle.

    Cerise sur le gâteau, la société ajoute que certaines données peuvent être de provenance inconnue !

    Comment limiter cette intrusion dans la vie privée des utilisateurs ?

    Le système de « liste rouge » n’existe pas sur Facebook : c’est à l’utilisateur qu’il revient de maîtriser tous les paramètres : 1/de ses interfaces de navigation et 2/de toutes ses applications mobiles.

    L’utilisateur doit d’abord comprendre que la confidentialité est gérée par des paramètres de partage ou d’autorisation qui sont accessibles depuis son interface de navigation. Donc si vous avez utilisé Facebook depuis vos deux ordinateurs, les trois tablettes de la maison mais aussi votre téléphone mobile, il faut tout d’abord vérifier les paramètres respectifs de ces six interfaces pour le partage de : l’agenda, l’appareil photo, les capteurs corporels, les contacts, le microphone, la position, les SMS, le stockage, le téléphone, la lecture de messages instantanés…

    Ensuite, sur la page ou application du réseau social, il est possible d’agir sur plusieurs paramètres dont la confidentialité, la géolocalisation, les filtres publicitaires en fouillant les rubriques d’aide en ligne. Attention, car Facebook est présent sur une multitude d’applications mobiles (cliquer sur le triangle en haut à droite puis « Paramètres », et cliquer à gauche sur « Applications »). En effet, sur Facebook, votre nom, photo de profil, photo de couverture, genre, réseaux, nom et identifiant sont toujours accessibles par les personnes et les applications. Les applications ont aussi accès à votre liste d’amis et à toute information que vous choisissez de rendre publique. Pourquoi ? Et bien vous le saurez en lisant les sept pages de la « Politique d’utilisation des données » de Facebook qui renvoie fréquemment aux neuf pages de “Conditions d’utilisation”.

    Enfin, il faut faire la même démarche pour chaque application mobile… !

    En réalité, chaque utilisateur peut connaître l’ensemble des données à caractère personnel que Facebook collecte sur lui en exerçant son droit d’accès directement sur sa page : cliquer en haut à droite sur le triangle qui se trouve sur toutes les pages puis sur « Paramètres » et « Télécharger une copie de vos données » (tout en bas) et enfin « Créer mon archive ». Le site vous demande votre mot de passe pour vous authentifier et vous indique que vous recevrez vos données par e-mail (celui qui a servi à créer le compte). Une notification apparaît après quelques secondes selon laquelle « Your Facebook data is ready for download ». En cliquant dessus, l’espace assistance s’ouvre et fait apparaître un hyperlien pour télécharger l’archive ; le site vous demande de nouveau votre mot de passe tout en vous indiquant (non sans ironie) que vos données sont sensibles.

    En réponse à ma demande faite le 21 mars, j’ai donc pu télécharger un fichier zip moins de cinq minutes après contenant 11 documents html : ads (publicités), apps, contacts, events, friends, messages, photos, pokes, security, timeline et videos.

    En cliquant sur « Ads » j’obtiens la liste de mes thèmes publicitaires et la liste des « Annonceurs avec vos coordonnées » dont la liste est ci-dessous. Toutefois, aucune précision n’est donnée sur les coordonnées qui leur sont transmises, mais je ne me fais aucune illusion.

    Liste des annonceurs avec mes coordonnées :

    KLM Nigeria, Airbnb, KLM Finland, KLM Norge, KLM Dutch Caribbean, vente privee, KLM Panamá, KLM Polska, KLM Singapore, KLM Chile, HOP.com, KLM Philippines, KLM Russia, KLM México, KLM Royal Dutch Airlines, KLM Thailand, VeryChic, KLM Taiwan, KLM South Africa, KLM Hungary, KLM Korea, KLM Colombia, KLM Suriname, SFR, KLM Ghana, KLM Italia, KLM Denmark, KLM Portugal, KLM Indonesia, KLM Ecuador, L’OCCITANE en Provence, KLM UK, KLM Argentina, KLM Brasil, KLM Malaysia, KLM Japan, Mugler, KLM Peru, Airbnb (エアビーアンドビー), KLM Deutschland, KLM Czech Republic, KLM India, KLM España, KLM Romania, KLM Ukraine, KLM Canada, Zalando, Boulanger.

    Non moins intéressant, le dossier « Apps » me donne la liste des applications présentes sur mon smartphone, y compris celles que j’ai désinstallées ! Le dossier « Contacts » me donne mon répertoire, avec toutes les informations de mes correspondants, tels qu’ils existaient lors de l’installation de Facebook sur mon premier iPhone il y a quelques années avec tous les ajouts que j’ai pu faire (mais les contacts supprimés subsistent !) puisque le site gère mon répertoire en mode dynamique. Le dossier « Security » liste systématiquement la date et l’heure de toutes mes interactions, avec mes adresses IP, interface de navigation et sa version, le cookie ayant récolté la donnée et ce pour :

    • les changements de statut de compte et de mots de passe ;

    • toutes mes sessions actives (voir ci-dessous la mention bizarre datée de 1970 !) ;

    • l’activité de mon compte (updates, login, fin de session web ou mobile) ;

    • les emails ajoutés ou supprimés ;

    • les « checkpoints cleared » et les « checkpoints flow started » ( ?) ;

    • toutes les machines reconnues ;

    • les données de protection des sessions : cookies, adresses IP et emplacements estimés à partir d’une adresse IP ;

    • les adresses IP (plusieurs kilomètres) ;

    • les informations de cookies d’identification DTR ;

    • les variables physiques ;

    • les données administratives (changement de mot de passe).

    Exemple de session active

    Créé : mardi 20 mars 2018, 18:27;UTC+01
    Mis à jour : jeudi 1 janvier 1970;00:00UTC+01
    Adresse IP : (masqué par moi)
    Navigateur : FBAN/FB4A;FBAV/163.0.0.43.91;FBBV/
    96845992;FBDM/{density=2.0,width=720,height=1280};
    FBLC/fr_FR;FBRV/96845992;FBCR/SFR altice;FBMF/samsung;
    FBBD/samsung; FBPN/com.Facebook.katana;FBDV/SM-A320FL;
    FBSV/7.0;FBOP/1;FBCA/armeabi-v7a:armeabi;
    Cookie :… HCP1

    Le business des données et de tous vos contenus sans contrepartie

    Je vous fais grâce des autres dossiers, mais je vous invite à télécharger votre copie de vos données à caractère personnel pour bien prendre la mesure de ce que nous offrons à Mark Zuckerberg qui lui, ne partage rien avec nous ; bien au contraire la déclaration des droits et responsabilités de Facebook laisse sans voix :

    « Vous nous accordez une licence non exclusive, transférable, sous-licenciable, sans redevance et mondiale pour l’utilisation des contenus de propriété intellectuelle que vous publiez sur Facebook. »

    Alors que toute licence universelle est illégale !

    « Nous apprécions vos commentaires et vos suggestions concernant Facebook. Cependant, veuillez noter que nous pouvons les utiliser sans aucune obligation de rémunération (tout comme vous n’avez aucune obligation de nous les communiquer).

    Nous requérons des applications qu’elles respectent la confidentialité de vos données, et c’est l’accord que vous donnez à une application qui détermine dans quelle mesure celle-ci est libre d’utiliser, de conserver et de transférer ces contenus et informations. »

    De toute évidence, cet engagement n’a pas été tenu et Facebook ne s’est pas soucié de l’utilisation faite des données collectées par le test de personnalité développé par le Pr Kogan pour Cambridge Analytica (ou alors a été grassement rémunérée en contrepartie).

    « Nous faisons tout notre possible pour faire de Facebook un service sûr, mais ne pouvons pas garantir la sécurité absolue. »

    Effectivement, cette affaire nous le démontre, et aussi (en capitales dans les Conditions d’utilisation) :

    « Nous essayons de fournir Facebook dans un environnement sans défaut et sûr, mais vous l’utilisez à votre propre risque. Nous fournissons Facebook « en l’état » sans garanties exprès ou implicites […] et vous dégagez Facebook […] de toute responsabilité […] l’agrégat total de notre responsabilité envers vous dans le cadre de cette déclaration ou de Facebook ne pourra dépasser le montant payé par vous au cours des douze mois précédents. » [c’est moi qui souligne]

    Donc, en résumé, sachant que le service est gratuit, la responsabilité de Facebook s’élève à 12 fois zéro = zéro !

    Si vous souhaitez supprimer votre compte, sachez enfin qu’« en raison de la technologie utilisée par le système Facebook, les contenus supprimés peuvent persister dans des copies de sauvegarde pendant une durée raisonnable (en règle générale, pendant 90 jours maximum après le début de la suppression, mais qu’ils ne sont pas disponibles aux autres utilisateurs pendant cette période). Nonobstant ce qui précède, si cela est exigé par la loi en vigueur, l’ordonnance d’un organisme gouvernemental ou d’une instance judiciaire, ou autre, nous pouvons conserver ces contenus dans toute mesure nécessaire à ces fins. »

    Ce qui se passe aujourd’hui avec Facebook s’est certainement déjà produit pour d’autres réseaux sociaux et d’autres applications mobiles. La réutilisation des données des dresseurs du jeu Pokémon Go ! au sein du conglomérat Alphabet est-elle moins choquante ? La géolocalisation de 10 millions de Français à leur insu par Teemo pour des éditeurs de renom est-elle moins critiquable ?

    Enfin chacun voit le mur qui borne son esprit !

    Cette énième affaire Facebook ouvrira-t-elle les yeux des utilisateurs jusqu’à leur faire supprimer leurs comptes ?

    21 mars 2018 in THE CONVERSATION

  • Livres linogravés

    Les Éditions de la Goulotte publient des livres d’artistes entièrement linogravés, aussi bien pour le texte que pour les illustrations. Ils sont imprimés à la main en moins de cent exemplaires. Certains livres sont en noir et blanc, d’autres sont imprimés en couleurs. Le catalogue est principalement constitué de textes inédits de poètes du XXe siècle et d’écrivains contemporains. Ces textes sont illustrés en majorité par Claude Stassart-Springer et Jean-Marie Queneau.

    Éditions de La Goulotte

    Démonstration

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  • La Pataphysique (1976)

    René Michelems,

    "Ecrivez-nous et dites-nous ce que vous avez obtenu."

    René Michelems, présentateur, Docu-fiction de la RTBF, 5 octobre 1976 
    Fred Van Besien, réalisateur.

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  • Nuccio Ordine

    Nourrir le corps, nourrir l’esprit

    Nuccio Ordine


    La littérature et la philosophie de la Renaissance proposent une vision unitaire de l’être humain : nourrir le corps sans nourrir l’esprit est principe de stérilité. Les humanistes ont fait du banquet le lieu où conjuguer avec sagesse les mets et les mots, les saveurs et les savoirs. La nourriture est pour eux métaphore de fécondité dans le domaine spirituel comme dans celui de la culture et de la vie civile. Nous visiterons plusieurs banquets (chez Montaigne et Bruno, Rabelais ou L’Arétin) qui expriment différentes visions de la poétique, de la philosophie et de l’existence, et enseignent une convivialité où la pensée et les sens, s’enrichissant mutuellement, nous aident à goûter la vie.

    Nuccio Ordine, professeur à l’Università della Calabria, a consacré trois ouvrages à l’œuvre de Giordano Bruno, dont il supervise l’édition et la traduction dans plusieurs pays du monde (en commençant par la France) : La Cabale de l’âne, Le Seuil de l’ombre, Contro il Vangelo armato. Il a exploré d’autres aspects de la culture de la Renaissance, comme le rire et le comique, notamment dans les nouvelles italiennes, le monde de la diplomatie, ou la signification des symboles de la monarchie française sous Henri III. Son dernier ouvrage, L’Utilité de l’inutile, est déjà traduit, ou en cours de traduction en 17 langues.

    École normale supérieure - PSL, 2 sept. 2015

     

  • Les Autochromes

    Autochrome

    La photographie des couleurs - Autochromes Lumière 1907-1935

    La technologie du procédé 

    L'élaboration des concepts scientifiques qui mettent en place le principe de la trichromie est le résultat de recherches interdisciplinaires menées dans la première moitié du XIXesiècle. Pour l'essentiel, ce cheminement s'inscrit dans les domaines de la physique et de la physiologie. On y trouve les travaux fondateurs de scientifiques. Ceux de l'anglais Thomas Young qui démontre le processus trichrome de la vision (1801). Ceux de l'allemand Hermann Ludwig von Helmholtz qui définit la notion de couleur primaire. Ou encore ceux de l'écossais James Clerk Maxwell qui étudie le mélange des couleurs (1855) et imagine le concept  d'espace colorimétrique. Ce dernier réalise en 1861, avec l'aide du photographe anglais Thomas Sutton, la première projection additive de photographies trichromes. Le dispositif est constitué de trois lanternes lumineuses équipées de filtres bleu, vert et rouge.

  • 草間 彌生 - Yayoi Kusama

    Un jour, après avoir vu, sur la table, la nappe au motif de fleurettes rouges, j’ai porté mon regard vers le plafond. Là, partout, sur la surface de la vitre comme sur celle de la poutre, s’étendaient les formes des fleurettes rouges. Toute la pièce, tout mon corps, tout l’univers en seront pleins ; moi-même je m’acheminerai vers l’autoanéantissement, vers un retour, vers une réduction, dans l’absolu de l’espace et dans l’infini d’un temps éternel. […] #YayoiKusama

    Extrait du Texte de l’exposition «UN POIS, C’EST TOUT» au Centre Pompidou, 2010, par Chantel Béret

    Le Centre Pompidou présente la première rétrospective française consacrée à Yayoi Kusama. À travers un choix de cent cinquante oeuvres réalisées entre 1949 et 2010, un hommage est ainsi rendu à une artiste atypique.

    Un souvenir d’enfance fonde la légende de Yayoi Kusama et associe le commencement de sa vie d’artiste à une hallucination, une inquiétante étrangeté qui s’est manifestée autour de la table familiale : les fleurs rouges de la nappe se multiplient sur le plafond, les murs, le sol, sur elle-même. Âme sans corps, l’artiste fait de son insupportable auto-anéantissement (Self-Obliteration) le défi et la quête même d’une oeuvre radicale et atypique : inscrire son corps, s’inventer un corps à corps selon des procédures formelles toujours réinventées.

    L’exil à New York en 1958 libérera Kusama, peintre, sculpteure, performeuse, écrivaine et chanteuse. En traversant les frontières, elle se défait de tout lien, sauf de la mémoire d’une immense culture. Chacune des séquences de son oeuvre protéiforme en est profondément marquée et leur force radicale rythme l’exposition. S’engageant d’abord dans l’expérience du monochrome, Kusama entreprend de grands formats. D’un blanc trouble, puis colorés, les Infinity Netsn’ont ni haut, ni bas, ni droite, ni gauche, ni commencement, ni fin, ni sens ni centre illusoire, mais ils sont écrits, à la manière d’une calligraphie inconsciente et obsessionnelle. À l’illusion du vide succède la provocation du plein : elle s’approprie des objets trouvés sur les trottoirs de Manhattan, qu’elle hérisse de phallus en tissu. Ces Accumulations, souvent associées à la domesticité féminine, Kusama les métamorphose en « surréalisme pop ». Le traitement par masses et agrégats de ces sculptures arrondit les angles et engendre des formes spongieuses, amorphes et molles. 1966 est une année charnière. Kusama conçoit ses premiers environnements où elle introduit le miroir, inaugurant un travail sur la réflexion constamment présent depuis. Kusama’s Peep Show (1966) et les Mirror Rooms (1965) sont les lieux matriciels où se disséminent les premiers Dots [points] et la mise en abyme de sa propre image, puis Phalli’s Field(1965) où s’improvisent les premiers happenings.

    Libération sexuelle, critique violente de la société de consommation et politisation de l’art deviennent l’enjeu majeur de ses performances. Cette rébellion des corps représente l’un des apports les plus singuliers de Kusama. Par cette émancipation, elle participe à la quête d’une autonomie à la fois physique, sexuelle et intellectuelle, associant féminisme et performance. Le retour à Tokyo en 1973 se fait dans la souffrance. À la suite d’une succession d’événements douloureux, elle choisit de vivre dans une institution psychiatrique, et y poursuit depuis lors son oeuvre avec acharnement. Si, depuis 1980, Kusama persévère à concevoir d’imposants environnements (Dots Obsession, 1998) et sculptures, elle a entrepris récemment une nouvelle série de peintures. Sur des formats souvent carrés et posés horizontalement, elle compose quotidiennement avec un certain automatisme d’étonnants « rébus ». Une prolifération proprement hallucinatoire de formes mouvantes et flottantes, toujours simplifiées, engendre un interminable surgissement, emporté avec l’élan du pinceau à la vitesse du chaos. Mouvement des images images en mouvement, ainsi grouillent les méandres de sa psyché.

    Dans la fièvre de New York*
    Yayoi Kusama -
    « C’était la période de l’engouement pour l’Action painting. J’avais l’idée qu’il était important pour moi d’élaborer un art original, issu uniquement de mon monde intérieur […]. En 1959, j’exposais mes Infinity Nets, blancs sur fond noir. La monotonie engendrée par une répétition due à une action constante, l’absence d’un centre, et l’indifférence témoignée à la composition, plongèrent le public dans la perplexité […] J’avais en moi le désir de mesurer de façon prophétique l’infini de l’univers incommensurable à partir de ma position, en montrant l’accumulation de particules dans mes mailles d’un filet où les pois seraient traités comme autant de négatifs. […] C’est en pressentant cela que je puis me rendre compte de ce qu’est ma vie, qui est un pois. Ma vie, c’est-à-dire un point au milieu de ces millions de particules qui sont les pois. […] »

    Parcours et luttes de mon âme*
    YK -
    « Un jour, après avoir vu, sur la table, la nappe au motif de fleurettes rouges, j’ai porté mon regard vers le plafond. Là, partout, sur la surface de la vitre comme sur celle de la poutre, s’étendaient les formes des fleurettes rouges. Toute la pièce, tout mon corps, tout l’univers en seront pleins ; moi-même je m’acheminerai vers l’auto-anéantissement, vers un retour, vers une réduction, dans l’absolu de l’espace et dans l’infini d’un temps éternel. […] Je fus saisie de stupeur. […] Peindre était la seule façon de me garder en vie, ou à l’inverse était une fièvre qui m’acculait moi-même. […] »

    Et maintenant un art comme requiem
    YK -
    « […] L’image sur laquelle je travaille actuellement est celle de la mort […]. Dans notre société d’information devenue une société de violence, dans une culture homogénéisée, dans une nature polluée, dans cette imagerie d’enfer, le mystère de la vie a déjà rendu son souffle. La mort qui va nous accueillir s’est dépouillée de sa quiétude solennelle et nous avons perdu de vue la mort sereine. […] Jusqu’ici, ma propre révolution, faite pour continuer à vivre, se dirigeait vers la découverte de la mort. Je suis arrivée à un moment de mon parcours artistique où il faut que je crée un art pour le repos de mon âme, un art qui tiendra compte de ce que signifie la mort, de la beauté de ses couleurs et de ses espaces, de la tranquillité de ses pas, du ‹ Néant › qui vient après elle. »

    "Un pois, c'est tout", par Chantal Béret, Conservatrice au musée national d'art moderne.
    Texte publié dans le magazine programme Code Couleur. Commissaire : Mnam/Cci, Chantal Béret

    草間 彌生 - Yayoi Kunama,

    From Yayoi Kusama to the Museum of Ice Cream, 2017 Was the Year of the Art Selfie

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  • Karolos Koun / Κάρολος Κουν

    Karolos Koun / Κάρολος Κουν,

    "Eirini" d'Aristophane (1977). Mise en scène : Karolos Koun. Costumes: Dionysis Fotopoulos.

    [Photo: Yiannis et Odysseas Vacharidis]

    Karolos Koun, né à Prousa (1908) et mort à Athènes (1987), était la figure emblématique du Théâtre d’Art. Fils d’un commerçant cosmopolite, Errikos Koen, moitié grec et moitié allemand-polono-juif, Koun est élevé à Istanbul dans une maison bourgeoise et il achève ses études secondaires à l’École américaine réputée d’Istanbul, Robert College. En 1928, il suivit des cours d’esthétique à la Sorbonne avant de s’installer définitivement à Athènes en 1929 et travailler, de 1930 à 1938, en tant que professeur de langue et de lettres anglaises au Collège américain, où il entreprend, avec ses jeunes étudiants, ses premières représentations. En 1934, il crée avec Yannis Tsarouchis et Dionysis Devaris la Scène Populaire, qui est dissolue en 1936 pour des raisons économiques. Dans les années qui suivent jusqu' en 1941, Koun travaille en tant que metteur en scène et collabore avec des actrices fameuses de l’époque telles que Katerina Andreadi et Marika Kotopouli.

    Objectif de l'exposition (jusqu'au 27 juillet 2017), mettre en évidence les archives du Théâtre d'Art, les milliers de costumes, d’accessoires, de documents, d’affiches, de photographies, de décors, de programmes, de critiques et d’extraits de journaux.  75 objets, dont la valeur artistique et émotionnelle est incontestable tenant compte du long chemin parcouru par le Théâtre d'Art, depuis sa fondation en 1942 par Karolos Koun.

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  • Tournez le disque !

    Quand vous pensez à votre père, que vous vient-il ?

    Trop de Guy Béart tue Guy Béart, 22 mars 2018 © -IP. .png

    "Tournez le disque" après deux fois la même phrase et "Silence à table" sauf s'il s'agissait de politique ! 

    12 mars 2018 © -IP.

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  • Honoré Daumier

    En tant que dessinateur de la vie ordinaire, fin observateur de toute faiblesse humaine, de toute transformation ou dérive de la société, Honoré Daumier devient de plus en plus populaire. Depuis 1835, la censure l’oblige à se tourner vers les mœurs sociales, un domaine d’exploration infini.

    Honoré DAUMIER

     

    L'avocat qui se trouve mal, dernière ressource quand la cause est bien malade.

    Honoré Daumier

  • De quoi Poutine est-il le nom ?

    Confrontés à des crises géopolitiques, économiques, identitaires, les populations recherchent désespérément des hommes forts et des postures viriles, certains sociologues parlent même de « demande despotique ». Shinzo Abe au Japon, Narendra Modi en Inde, Erdogan en Turquie, et à leur manière Donald Trump aux États-Unis ou Sarkozy et Valls en France, s’efforcent de répondre à cette soif d’autorité, avec maints effets de manche et coups de menton, qui à défaut de faire avancer le schmilblick, viennent donner aux populations apeurées l’illusion que dans un océan qui tangue, il y a un capitaine à la barre, fut-il un fier à bras égocentrique sans la moindre vision d’avenir. 

    Tolstoï avait compris qu’en jouant les matamores, en faisant étalage de ses muscles et de sa virilité machiste, on allait au-devant de bien des déconvenues et qu’on plantait en fait les germes de sa propre destruction. 

    Par Karim Émile Bitar

     

  • Temporary Shelter

    Temporary Shelter

    Artiste plasticienne française, Agnès Geoffrey s’est plongée dans les collections du Musée de l’Elysée à Lausanne. Elle y construit une réflexion en images à partir d’un album documentant l’échange de prisonniers après la Première Guerre mondiale. Par des montages, des manipulations et des juxtapositions avec d’autres images, Temporary Shelter esquisse une pensée sensible autour de la question des droits humains et de la notion de protection.

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  • Georges-Henri Pescadère

    Clôture d'exposition à l'Hôtel Les Bories à Gordes

    Georges-Henri Pescadère, Hôtel Les Bories Gordes,

    Georges-Henri Pescadère, Hôtel Les Bories Gordes,

    Georges-Henri Pescadère, Hôtel Les Bories Gordes,

    Georges-Henri Pescadère, Hôtel Les Bories Gordes,

    Georges-Henri Pescadère, Hôtel Les Bories Gordes,

    Georges-Henri Pescadère, Hôtel Les Bories Gordes,

    Georges-Henri Pescadère, Hôtel Les Bories Gordes,

     17 décembre 2017 © -IP. 

    Exposition à l’initiative de Françoise Gallon, propriétaire de l’Hôtel Les Bories & Spa

    et de Roch Pescadère, fils de l’artiste, exposition du peintre méditerranéen

    Georges-Henri Pescadère (1915-2003)

    Exposition exceptionnelle de quelques 60 toiles (paysages, nus, portraits, natures mortes) de cet homme secret et modeste (il signait ses tableaux au dos), résistant, ancien déporté, qui n’a été exposé que 3 fois.

    Dans la lignée des cubistes, Georges-Henri Pescadère, héritier des grands maîtres comme Picasso et Cézanne, a consacré les dernières années de sa vie à la peinture et s’est inspiré de ce qu’il y avait de meilleur chez eux que ce soit dans ses portraits, tous féminins, ses nus, ses natures mortes ou bien encore ses paysages. Dans le cadre des Ateliers culturels et philosophiques des Bories.

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  • Les Brocanteurs

    Les Brocanteurs © -IP. 19 février 2018.jpg

     18 février 2018 à L'Isle-Sur-La-Sorgue © -IP. 

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  • Collection Lambert / 2013

     #BerlindeDeBruycKere, vernissage à la Collection Lambert

     #BerlindeDeBruycKere

    Installation & public © -IP. 2013 

    Berlinde De Bruyckere grandit dans le quartier ouvrier de Muide à Gand. Elle étudie les arts monumentaux à l'école Saint-Luc de Gand.

    On connait d'elle les «hommes couvertures» : vulnérables, corps dans un triste état avec couvertures sur la tête. Les couvertures étouffent, mais fournissent aussi une protection. Les thèmes récurrents de son œuvre sont la vulnérabilité, l'éphémère et de la solitude. Elle traite souvent les corps des chevaux, mais aussi les corps déformés et les arbres.

    En 2000, son travail avec cinq chevaux morts, In Flanders Fields, une critique de la Première Guerre mondiale, est exposé au musée In Flanders Fields d'Ypres.

    En 2003, à l'occasion de la Biennale de Venise, où elle expose The Black Horse, la sculpture d’un corps de cheval déformé et sans yeux, elle perce au niveau international. Ses œuvres sont acquises par de grands musées en Belgique et à l'étranger. S'en suivent des expositions individuelles chez Hauser&Wirth à Zürich (2004), à la Maison Rouge, Fondation Antoine de Galbert, Paris (2005), au De Pont Museum of Contemporary Art à Tilburg2 (2005) et à la Kunsthalle de Düsseldorf (2006), avec Martin Honert. Elle a également participé à l'ARS 06 KIASMA à Helsinki (2006) et à la Biennale de Berlin (2006).

    Ses œuvres suscitent souvent la controverse. Des sculptures de femmes flottant sur les canaux de Gand et des chevaux morts accrochés dans les arbres créent l'émoi et le dégoût. En 2007, elle réalise un travail monumental à la station de métro Simonis de Bruxelles. Toujours en 2007, elle expose ses travaux dans l'église du béguinage de Saint-Trond sous le titre à Sint-Truiden sous le titre Should clouds be wasted, and little fish. Une vitrine en verre contenant des bûches en cire est placée au milieu du chœur de l'église. L'exposition met l'accent sur «un moment dans le temps avant toute vie animale ou humaine». L'installation avait été précédemment montrée à Art Basel et en Italie.

    En 2013, elle est désignée pour exposer au Pavillon belge de la Biennale de Venise. La ministre Joke Schauvliege en dira : «Berlinde De Bruyckere appartient à une génération d'artistes flamands qui ont mis le nez à la fenêtre internationale au cours des dernières années. Mais ce qui me frappe aussi dans sa démarche artistique, c'est son engagement profondément humain. Je suis donc convaincue que cet artiste réalisera dans le pavillon une présentation solo très impressionnante».

     #BerlindeDeBruyckere / Images

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  • 5 octobre 2017

    Le Fin de Siècle Cavaillon

    Élodie au Fin de Siècle © -IP. 2017

    Le in de Siècle à Cavaillon

    Le Fin de Siècle à Cavaillon © -IP. 2017

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    La rue © -IP. 2017

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    La rue © -IP. 2017

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    La rue © -IP. 2017

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    La rue © -IP. 2017

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    La Corneyrette © -IP. 2017

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    Souvenir de La Corneyrette © -IP. 2017

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    Michel & Yrsa Droin - Trophée Ventoux 85 © -IP. 2017

    la corneyrette à venasque

    cavaillon,robion,la corneyrette,venasque

    à La Corneyrette © -IP. 2017

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    venasque

    à Cavaillon, Robion et Venasque © -IP. 2017

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  • 23 septembre 2017

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    23 septembre © -IP. 2017

    Le Chineur L'Isle-sur-la-Sorgue,

    Le Chineur © -IP. 2017

    Le Chineur L'Isle-sur-la-Sorgue,

    Le Chineur L'Isle-sur-la-Sorgue,

    Le Chineur L'Isle-sur-la-Sorgue,

    Le Chineur L'Isle-sur-la-Sorgue, Provence

    Le Chineur L'Isle-sur-la-Sorgue, Provence

    Le Chineur L'Isle-sur-la-Sorgue, Provence

    Le Chineur L'Isle-sur-la-Sorgue, Provence

    Le Chineur L'Isle-sur-la-Sorgue, Provence

    Le Chineur L'Isle-sur-la-Sorgue, Provence

    Le Chineur L'Isle-sur-la-Sorgue, Provence

    Le Chineur © -IP. 2017

    L'Isle sur la Sorgue Provence,

    L'Isle sur la Sorgue Provence,

    L'Isle sur la Sorgue Provence,

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    L'Isle sur la Sorgue Provence,

    L'Isle sur la Sorgue Provence,

    L'Isle sur la Sorgue Provence,

    L'Isle sur la Sorgue Provence,

    L'Isle sur la Sorgue Provence,

    à L'Isle sur la Sorgue en Provence © -IP. 2017

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  • 8 octobre 2017

    Gordes, luberon, Provence,

    Gordes, luberon, Provence,

    Sur la route © -IP. 2017

    Bonnieux, luberon, Provence,

    Mistral en terrasse © -IP. 2017

    Bonnieux, luberon, Provence,

    Bonnieux, luberon, Provence,

    Sainte-Thérèse à la sauge © Iro Pittaco 2017

    bonnieux,luberon,provence

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    Vie de maison © -IP. 2017

    Bonnieux, luberon, Provence, La ferme de Capelongue Edouard Loubet,

    Bonnieux, luberon, Provence, la bergerie de Capelongue

    La Bergerie de Capelongue © IP. 2017

    Bonnieux, luberon, Provence,

    Le village © -IP. 2017

    Bonnieux, luberon, Provence,

    La pause café © -IP. 2017

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    Bonnieux, luberon, Provence,

    Dimanche vide maison © -IP.

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    bonnieux,luberon,provence

    La rue © -IP. 2017

    Cadillac à Coustellet

    Cadillac à Coustellet © -IP. 2017