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  • septembre 2012

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    Une famille marocaine au lavoir © -IP. 2012

  • Germaine Krull

    Germaine Krull, née et morte en Allemagne, a vécu entre-temps dans des tas de pays et vécu une vie de roman. C'est à Paris que son art s'est épanoui, dans les années 1920-1930, et c'est sur cette période que le Jeu de Paume se concentre pour montrer une photographe qui se voulait reporter avant tout, même si des points de vue très personnels caractérisent ses images.

     

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  • Liu Bolin, "l’homme invisible"

    EXPOSITION / 06.09.17 - 29.10.17 - LIU BOLIN / GHOST STORIES

    Sculpteur, performeur et photographe, Liu Bolin, surnommé "l’homme invisible", présente dans cette exposition à caractère rétrospectif des photographies issues des quatre grands thèmes abordés dans son œuvre depuis plus de dix ans : la politique et la censure, la tradition et la culture chinoise, la société de consommation et la liberté de la presse. « J’ai décidé de me fondre dans l’environnement. Certains diront que je disparais dans le paysage ; je dirais pour ma part que c’est l’environnement qui s’empare de moi ».

    En 2005, sa première série « Hiding in the City » (Se cacher dans la ville) présente un autoportrait de l’artiste immobile et recouvert de peinture, se confondant avec les décombres de son atelier, situé dans le quartier d’artistes rasé par le gouvernement chinois. Une protestation silencieuse : Liu Bolin se rend invisible pour se faire remarquer. Depuis, il crée des œuvres mêlant photographie, body art, art optique et sculpture vivante. Cet homme-caméléon pose pendant des heures devant un mur, un paysage ou un monument pour arriver à se fondre dans le décor –  les yeux fermés, sa silhouette à peine visible – avec l’aide des ses peintres-assistants, sans aucun trucage numérique. À la fin du processus de camouflage, il fige la performance grâce à la photographie.

    Ses clichés, souvent ludiques, sont également porteurs d’une forte charge symbolique. Caché devant un drapeau, il nous montre comment l’individu se perd dans une identité collective ; noyé dans le rayon d’un supermarché devant des canettes de boissons importées, il dénonce la société de consommation.

    Liu Bolin est né en 1973 dans la province de Shandong, à l’est de la Chine. Il étudie à l’Académie des Beaux-Arts du Shandong avant d’obtenir son diplôme au Beaux-Arts de Pékin en 2001. Il vit et travaille à Pékin.

    MAISON EUROPÉENNE DE LA PHOTOGRAPHIE

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  • "Quelles nouvelles de la forêt?"

     

    de Antoine Stavros Pittaco à sa fille Claire
    (30/03/1923, Athènes - 28/11/2012 Saint-Menoux, Allier)

    A.S PITTACO

    A. S PITTACO

    La forêt du Chateau Lamothe a été décimée lors de la tempête de 1999;
    et le Samovar, 1887, est chez moi !

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  • Cyrus Highsmith

    Espaces du paragraphe

    La typographie est un ensemble de formes, de techniques et de règles qui donne au langage un corps matériel et visible. Les créateurs typographiques – graveurs de poinçons, dessinateurs de caractères – sont probablement les artistes dont les œuvres sont les plus diffusées et les moins reconnues. La Bibliothèque typographique est une collection principalement consacrée à ces créateurs. Elle publie des monographies soigneusement documentés et illustrés (en édition bilingue français-anglais), ainsi que des traductions d'ouvrages inédits en français.

    Précis de typographie - Ypsilon éditeur

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  • Paul Valéry & Jean Vilar

    Paul Valéry & Jean Vilar à Sète

    Pancartes © -IP 2014

     à Sète, pour la rétrospective #JoanMiró

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  • André Balthazar, pensée Daily-Bul

    Ce matin, en écrivant une phrase, j'ai perdu une virgule et ne la retrouve plus. Je cherche. En vain.
    Pas de virgule. Plus de virgule. Même pas sur mon buvard, dans l'ombre de ce qu'elle fut. Peut-être au fond de l'encrier, là où dorment les miettes de mots et où se réfugient, par beau temps, les miettes de silence ?
    Inquiétude.
    Chatouillement.

    André Balthazar, pensée Daily-Bul
     
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  • LA GRANDE TABLE - L'art et les émotions


    Dimanche 01.10.2017 à 11:00 au MBAL

    La Galerie C (Neuchâtel)

    et le Musée des beaux-arts du Locle ont le plaisir de vous convier à une rencontre consacrée à l'art et aux émotions

    La Galerie C (Neuchâtel) et le Musée des beaux-arts du Locle

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  • Hommage aux Dessinateurs de Presse

    Le musée Skovgaard, à Viborg, ouvre une exposition sur le blasphème ce samedi 30 septembre.
    Jyllands-Posten, le quotidien danois dont les caricatures du prophète Mahomet publiées en 2005 ont suscité de violentes manifestations dans les pays musulmans, regrette que ces dessins n’y figurent pas.
     
    Le musée Skovgaard de Viborg inaugure ces jours-ci une exposition consacrée au blasphème à travers les âges. Il serait naturel d’y exposer une certaine page de l’édition du 30 septembre 2005 de Jyllands-Posten, il y a exactement douze ans. Chacun se souvient sans doute qu’un groupe d’imams intrigants, aux invectives rageuses sur le blasphème, s’était servi des 12 dessins et d’un article de cette page pour embraser tout le Moyen-Orient, organiser un boycott des produits danois et provoquer des émeutes qui avaient coûté la vie à des centaines de personnes.
     
    Mais le musée Skovgaard a décidé de ne pas exposer la fameuse page.
    Jyllands-Posten ne reprochera certainement pas cette décision au musée, qui la justifie par deux raisons. L’une est pertinente, quoique regrettable, l’autre est une mauvaise excuse.
    La directrice du musée, Anne-Mette Villumsen, explique que la crainte de manifestations et d’actes de violence a largement contribué à cette décision. Elle ne souhaite pas susciter une nouvelle crise par cette exposition, a-t-elle déclaré aux médias.
    C’est une raison tout à fait pertinente et que nous comprenons, même si nous la déplorons profondément. Comme on le sait, notre journal, tout comme la plupart des autres médias danois, a décidé de s’abstenir, jusqu’à nouvel ordre, de republier ces fameuses caricatures. Non pas, en ce qui concerne Jyllands-Posten, pour s’incliner devant des individus qui réagissent aux arguments par la violence, mais en raison d’une évaluation indispensable du risque de crise pouvant coûter la vie à des innocents dans le monde entier, et plus particulièrement pour protéger ses propres employés.
     
    La directrice du musée ajoute cependant qu’elle souhaitait, même le risque de violence était absent, “renoncer à montrer les caricatures parce qu’elles ont en quelque sorte été débattues à mort”, et que c’est là sa motivation principale. Voilà une bien mauvaise excuse trouvée pour l’occasion, alors qu’il s’agit justement de décrire la notion de blasphème. Cette partie de la justification est préoccupante, parce qu’elle revient à réduire à néant la portée de la crise des caricatures qui a poussé les milieux musulmans à crier au blasphème. Après des réflexions approfondies, le procureur et le procureur général ont décidé de ne pas poursuivre le journal, mais la notion de blasphème a été actualisée. Après les importantes et violentes manifestations et les tentatives d’attentat terroriste contre Jyllands-Posten et des individus, les médias, y compris ce journal (qui était à l’origine de toute l’affaire), ont dû reconnaître à regret l’efficacité de la violence et des menaces de violence. La sécurité de nos employés et le risque de troubles d’envergure doivent peser plus lourd dans la balance que les idéaux journalistiques.
     
    Effet d’une étincelle sur un baril de poudre
    Afin de souligner la gravité de l’affaire et son propre caractère bien trempé, la ministre de l’Immigration et de l’Intégration, Inger Støjberg, a publié une photo de son iPad avec, en fond d’écran, l’une des caricatures de Mahomet. On peut discuter du bien-fondé de ce choix. Il est cependant indéniable qu’elle a le droit d’agir ainsi et qu’elle n’a de comptes à rendre à personne, hormis au dessinateur pour ce qui est des droits d’auteur. Elle savait forcément que sa démarche aurait le même effet qu’une étincelle sur un baril de poudre, et ce petit coup médiatique n’a pas manqué de susciter l’attention dans le monde.
    Ainsi, les caricatures de Mahomet ont beau ne pas figurer dans l’exposition de Viborg, leur absence les rend paradoxalement bien présentes. Et même si la directrice du musée estime qu’elles ont été débattues à mort, la décision du musée de ne pas les présenter et le coup de la ministre les ont largement ressuscitées.

    dessin de Falco à Cuba.

    Dessin de Falco, Cuba.
    Publié le 29/09/2017 à 17:17 par Courrier international
  • David contre Goliath !

     

    - Fri, 29 Sep 2017 09:38:24

    "Nous vous serions reconnaissantes de bien vouloir nous contacter au (...) ou de nous communiquer votre numéro de téléphone, ou celui de nos confrères qui défend habituellement vos intérêts, afin que nous puissions discuter de cette affaire de vive voix. "....

    - Ven., 29 sept. 2017 21:41

    Bonjour,
    j'ai bien pris connaissance de votre message et vous confirme que ma ligne, faute de réseau suffisant comme mentionné dans mon mail précédent, est difficilement accessible, et certainement pas opérationnelle comme elle le devrait.

     

    - Tue, 29 Aug 2017 à 00:37:28 à Law Offices Kopacz

    Objet : "Pour memo : "David contre Goliath"

    Depuis quatre ans, un internaute tente de poursuivre le réseau social sur la base de la législation française.

    Problème: le siège social de la firme est basé aux États-Unis et les conditions d'utilisation renvoient à une juridiction californienne. La justice française n'aurait donc pas son mot à dire dans les litiges impliquant le réseau social. Un argument battu en brèche par l'avocat de l'internaute et sur lequel le tribunal de grande instance de Paris s'est prononcé jeudi: il a donné raison à l'avocat, en se déclarant compétent pour juger le réseau social américain. «C'est vraiment une victoire.

    J'ai l'impression que David a gagné contre Goliath», s'est réjoui auprès du Figaro Me Stéphane Cottineau. «Cette décision va faire jurisprudence pour Facebook, mais également sans doute pour d'autres géants du web», a souligné l'avocat. La procédure reprend son cours normal dans l'affaire, et le juriste va «enfin» pouvoir avancer ses arguments sur le fond.

    «Mon client est ravi. La difficulté pour lui était de ne pas abandonner, alors que tout était fait pour le décourager. On ne s'est pas découragés, ça a payé.»

    À l'origine du litige figure un simple partage de lien. Le 27 février 2011, un instituteur parisien passionné d'art recommande sur sa page un reportage sur le tableau L'Origine du monde, de Gustave Courbet. Le lien est accompagné d'une photo de l'œuvre, représentant un sexe de femme. Nudité inacceptable pour Facebook, qui suspend le compte de l'utilisateur. Ce dernier voit dans la manœuvre une atteinte à la liberté d'expression.

    Face à l'absence de réponse aux courriers adressés à Facebook, il se lance dans des poursuites judiciaires.
    «Nous avons engagé une action en responsabilité contre Facebook afin de demander deux choses: la réactivation du compte Facebook ainsi que des dommages et intérêts», expliquait au Figaro son avocat, Me Stéphane Cottineau. Le juriste entendait dans un premier temps invoquer la liberté d'expression et s'appuyer sur l'article 11 de la Déclaration des droits de l'homme, qui garantit le droit de «parler, écrire, imprimer librement».

    Mais alors que chaque partie s'apprêtait à plaider sur le fond, Facebook a chamboulé la procédure en annonçant que le jugement ne pouvait être rendu par une juridiction française. Facebook prévoit l'application du droit américain La déclaration des droits et responsabilités du réseau social, qui figure dans les conditions d'utilisation acceptées par tout utilisateur, indique en effet que toute action en justice contre Facebook doit se faire «exclusivement devant un tribunal américain du Northern District de Californie ou devant un tribunal d'État du comté de San Mateo». Le droit applicable dans un litige est celui de l'État de Californie, «sans égard aux dispositions en matière de conflits de lois», précise encore le texte.

    «Cela signifie que les 22 millions d'usagers de Facebook ne pourraient jamais saisir les tribunaux français contre Facebook!»

    «Cela signifie que les 22 millions d'usagers de Facebook ne pourraient jamais saisir les tribunaux français contre Facebook!», dénonçait Stéphane Cottineau. Devant le tribunal de grande instance de Paris, l'avocat a remis en cause la légalité de cette clause attributive de compétence. Un argument retenu par le tribunal, qui juge cette clause «abusive» dans son ordonnance. «On ne peut déroger, par des conditions particulières, aux principes généraux du droit», rappelait le juriste, qui a également plaidé pour que le droit de la consommation puisse s'appliquer aux litiges. «Facebook gagne un euro par mois et par utilisateur», a fait valoir l'avocat, estimant qu'un utilisateur ne peut être considéré comme simple usager puisqu'il existe «une contrepartie financière».

    Lors de l'audience du 22 janvier, l'avocate du réseau social, Me Caroline Lyannaz, a réfuté cet argumentaire. «Le service est gratuit», a-t-elle fait valoir, selon l'AFP. Et de préciser que l'ouverture du compte est laissée à l'initiative de l'internaute, qui accepte les conditions générales d'utilisation. Sollicitée par Le Figaro pour des précisions sur le sujet, la juriste avait cordialement fait savoir qu'elle était «tenue par la confidentialité» et ne pouvait s'exprimer. Des procédures dans plusieurs pays.

    Une précédente décision rendue par la cour d'appel de Pau avait déjà tranché cette question. Saisie par un internaute banni du réseau social, la cour avait estimé les tribunaux français compétents pour juger ce type d'affaires. La clause attributive de compétences est «noyée dans de très nombreuses dispositions», expliquaient les magistrats. Cette décision «n'a toutefois pas la même aura jurisprudentielle qu'une décision de la cour d'appel de Paris», précisait Stéphane Cottineau, qui s'est appuyé dessus.

    La décision de la cour d'appel va permettre à des internautes de mener une action en France contre Facebook, et potentiellement d'autres firmes basées aux États-Unis. L'UFC-Que choisir avait ainsi assigné en justice Facebook, Twitter et Google+ en raison de leurs conditions d'utilisation trop peu claires et contraires à la législation française. Ces réseaux sociaux proposent «un contrat type pour toutes les nations du monde» et ils ne se préoccupent pas de s'adapter au pays, expliquait au Figaro Amal Taleb, juriste de l'association, qui résumait: «Le contrat n'est pas en conformité avec le droit français.»

    La problématique touche d'autres pays européens. En août, l'étudiant Max Schreims a invité des internautes de toute l'Europe à se joindre à la procédure autrichienne contre la filiale irlandaise de Facebook, qui gère le réseau social en Europe (les filiales de chaque pays ne sont pas considérées comme des représentants juridiques). L'action, suivie par plus de 20.000 internautes, donnera lieu à une première audience en avril. En Allemagne, une cour d'appel berlinoise, saisie par une association de protection des consommateurs, a estimé en février 2014 que la loi allemande devait s'appliquer à Facebook et que certaines clauses des conditions d'utilisation de Facebook étaient contraires à la législation allemande.

    La question reste toutefois difficile à trancher: un an auparavant, la cour d'appel du Schleswig-Holstein était revenue sur l'interdiction faite à Facebook, toujours au nom du droit allemand, d'exiger le nom réel de ses utilisateurs... Reste que ces juridictions allemandes ont été amenées à se prononcer sur des litiges liés à Facebook. Ce que réclamaient l'avocat Stéphane Cottineau et son client en France.

    par Blandine Le Cain - 05/03/2015



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