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Les libertés religieuses en Turquie

Où en est-on ? par Samim Akgönül, Université de Strasbourg, 29 novembre 2017 in The Conversation
 
Recep Tayyip Erdogan, est président de la République depuis 2014, après avoir été maire d’Istanbul entre 1994 et 1998 et premier ministre pendant 11 ans, entre 2003 et 2014.
 
Ce dirigeant a fait ses débuts au parti islamiste et étatiste, de la tradition de Millî Görüs («vision nationale»), fondé par Necmettin Erbakan dans les années 1970), au sein duquel il s’était illustré par un discours islamiste radical, anti-occidentaliste aux relents antisémites
 
Par la suite, il s’est présenté sur la scène nationale et internationale comme un champion du libéralisme identitaire et européaniste (après avoir pris un virage discursif surprenant), au moment où l’Occident était à la recherche des partenaires «modérés» dans le monde islamique au lendemain du choc du 11 septembre.
 
C’est ainsi que cet islamiste radical est parvenu au pouvoir en 2003, en assurant avoir ôté sa «tunique» de l’islam politique
 
Or, après un premier mandat de 2002 à 2007 marqué par des réformes profondes assurant des libertés individuelles et un appareil étatique plus démocratique, les politiques du reis ont pris un virage de plus en plus autoritaire durant son deuxième mandat, surtout après le référendum constitutionnel de 2010. Erdogan a limité toutes les libertés au profit d’une vision islamiste et nationaliste, craignant surtout toute forme d’opposition perçue comme une menace.
 
 
 

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