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  • Καλημέρα !

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    Νίκος Παπάζογλου / Καλημέρα

    album " Un café, merci ! "

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  • Ростовское действо

    Ростовское действо,

    Ростовское действо

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    Ростовское действо

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  • Yiorgos Sikeliotis

    Yiorgos Sikeliotis,Smyrne, Grande Catastrophe , Athènes,

    Yiorgos Sikeliotis,Smyrne, Grande Catastrophe ,

    "Yiorgos Sikeliotis, la peinture au service de l’homme"

    Né à #Smyrne* - Asie mineure - en 1917, #YiorgosSikeliotis appartenait à la Génération des années ’30.

    Suite à la «Grande Catastrophe» se rend à Athènes avec sa famille, en 1922. Fait des études à l’École des Beaux arts à l’École Polytechnique de 1935 à 1940 et, dès cette époque étudiante, présente ses œuvres à des expositions collectives.

    Lors de l’Occupation allemande, les créations de Sikeliotis reflètent l’ambiance de l’époque et contribuent à la lutte des gens de l’art et des lettres contre les conquérants. Sa peinture caractérisée comme purement anthropocentrique exprime l’amour profond du créateur envers l’homme, la vie et ses valeurs.

    En dehors de la peinture et la gravure, Yiorgos Sikeliotis a créé des fresques et des illustrations ainsi que des couvertures de livres et de magazines littéraires. Il meurt à Athènes en 1984.

    --- Le génocide grec - Lundi 19 mai 2014, par Anastase Adonis.
    Les Français connaissent peu ou pas du tout le génocide grec qui a eu lieu en même temps que le génocide Arménien ou celui des Assyriens. Depuis l’époque d'Homère les Grecs habitaient les côtes du Pont Euxin ou de la mer noire, de l'Asie Mineure et d’autres rives de la Méditerranée. 3000 ans d’histoire et de civilisation à cet endroit pour aboutir à 353 000 tués, pour un total de 1 millions de Grecs exterminés entre 1916 et 1922, sous les yeux des diplomates, des journalistes et des émissaires qui commentaient ou observaient le déroulement des opérations pour le démantèlement de l’empire Ottoman. Les autres furent déportés et n’ont pas eu le droit d’emmener avec eux leurs biens. « Neuf mois de marche, démunis de tout, les pieds nus, frappés et humiliés lorsqu’ils n’étaient pas tués en route ». Avec ces paroles les observateurs américains rapportaient à leur gouvernement l’évolution des opérations qui devraient conduire au règlement de la paix. Le refus des Turcs de reconnaître ce génocide, le petit génocide grec, appellation qui lui a été donnée dans les milieux diplomatiques, n’est pas nouveau. Comme celui des Arméniens ils l’expliquent par la cruauté de la guerre, sauf que les documents sont là et ont pavé le chemin de la vérité historique."

     Le génocide grec

    The Genocide of Ottoman Greeks, 1914-1923 - Pontian and Anatolian Greeks were victims of a broader Turkish genocidal project aimed at all Christian minorities in the Ottoman Empire. A total of more than 3.5 million Greeks, Armenians, and Assyrians were killed under the successive regimes of the Young Turks and of Mustafa Kemal from roughly 1914 to 1923. Of this, as many as 1.5 million Greeks may have died. The end of the genocide marked a profound rupture in the long Greek historical presence on the Asia Minor.

    *(actuelle Izmir)

     

     

  • Jules Allen

    "This body of work is completely metaphorical. The images have all been captured in the vibrant activity of street life with its complexity of social interactions. The photographs are built on elements that are multi-faceted yet subtle; revealing the combination of both a social and psychological activity. Turned up, broken down, cocked; always signifying attitude. The angle of each hat reveals a social as well as cultural nuance. Everyone's hat is correct. The work is rooted in respect, memory and tradition. The photographs reflect the personal and familiar".

    Jules Allen,

    of the book Hats & HatNots

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  • Race, Civil Rights and Photography

    Shirley Bassey.,


    Shirley Bassey. The Welsh singer (born 1937) being prepared for performance in 1960

    The New York Times

    Associated News

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    Untitled. Mobile, 1956
    Gordon Parks, courtesy The Gordon Parks Foundation
    Related: Race, Civil Rights and Photography

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    Shirley Bassey - The Real Shirley (2001 FULL Documentary)

    Shirley Bassey - The Real Shirley (2001 FULL Documentary)

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  • Les plantes se parlent

                                                 1377306_10203757874896783_3791346059605296724_n

    Communication végétale / SNHF

    Les plantes sont capables de communiquer entre elles par leurs racines, de se prévenir en cas de danger, et d’aider leurs congénères à l’anticiper.

    Les plantes se parlent. Une équipe de chercheurs de l’Université de Ben-Gurion en Israël a découvert que les végétaux étaient capables d’échanger entre eux des informations indispensables à leur survie. Cette étude, publiée fin février dans la revue scientifique PLoS One, affirme que les plantes ayant subi un stress émettent par les racines des signaux d'alerte pour prévenir leurs voisines d’une menace, aidant ainsi leurs congénères à anticiper un danger à venir.
    En laboratoire, l’expérience dirigée par le Professeur Ariel Novoplansky a été la suivante : deux rangées de cinq plants de petits pois ont été séparées par une troisième rangée centrale, à laquelle va être injectée une substance induisant des conditions de sécheresse. Côté 1, les racines des plantes de la rangée du milieu n’ont aucun contact physique avec leurs voisines, ce qui les limite à des communications via les pousses uniquement. Côté 2, la rangée du milieu partage le même espace d’enracinement qu’une des cinq plantes de la rangée contigüe. Quinze minutes seulement après avoir injecté la substance simulant un effet de sécheresse, toute la rangée centrale a réagi, et chaque plante stressée a fermé ses stomates (les pores permettant aux feuilles de respirer) pour conserver un maximum d’humidité. Bien qu’aucune substance ne lui ait été inoculée, la plante la plus proche de cette rangée va capter le stress de ses congénères et anticiper cette sécheresse, en fermant elle aussi ses stomates. A peine une heure plus tard, toutes les plantes qui partagent la même rangée et le même espace d’enracinement que cette dernière seront elles aussi prévenues du danger, et répéteront le même comportement. Selon le Professeur Ariel Novoplansky, les résultats de cette étude laisseraient penser que les plantes, en s’échangeant des signaux souterrains, seraient capables de répondre à divers défis environnementaux par des moyens de communication qu’on avait jusqu’alors attribuées aux organismes dits supérieurs, comme les oiseaux ou les mammifères. De nouvelles études sont en cours pour déterminer les mécanismes sous-jacents d’un tel mode de communication entre les plantes, et comprendre cette incroyable capacité d’adaptation pour se prémunir d’un danger.

    Les arbres parlent arbre comme les enfants parlent enfant - Jacques Prévert 

    La prise de conscience est très récente

    Quand j’ai commencé à travailler sur ces sujets à la fin des années 1990, beaucoup de gens étaient très sceptiques. Mais les récentes découvertes ont fait évoluer les esprits. Elles changent radicalement notre vision des plantes, c’est une petite révolution. Ça va conditionner notre manière de les cultiver mais ça va encore au delà, les relations qu’on a avec les plantes vont être changées. On ne peut pas se contenter de leur balancer des produits. Il faut utiliser notre intelligence pour mettre à profit leurs capacités. C’est un dialogue que nous devons inventer.

    Bruno Moulia est directeur de recherche à l’Inra (Institut national de recherche agronomique) dans l’Unité mixte de recherche « Physique et physiologie intégratives de l’arbre forestier ou fruitier ». Il a participé à plusieurs études prouvant les capacités de perception des plantes, notamment l’une, datant de décembre dernier, qui a permis de comprendre que les plantes sont capables de percevoir leur propre forme et d’adapter leur croissance et leurs mouvements en fonction. (2013)

  • Rituel païen de Noël !

    Quelques jours avant Noël, souvent le 20 décembre, c’est le rituel du sacrifice du cochon. Le sacrifice rituel d’un animal marque le passage du temps profane au temps sacré. Il purifie le temps présent et lui donne une touche solennelle en créant un cadre spirituel qui facilite le contact entre le monde réel et le monde d'en haut. Il est censé attirer la bienveillance des divinités afin d'obtenir leurs forces bénéfiques. Ce sacrifice était présent chez les Grecs, les Romains, les Thraces, les Celtes, les Egyptiens, les Perses, les Hindous, dans les religions polythéistes ainsi que dans les trois grandes religions monothéistes.
     
    Le cochon était considéré dans les cultures anciennes comme un animal sacré et emblématique. Cette symbolique était portée par des dieux comme Osiris (dieu du monde végétal et animal chez les Egyptiens), Demeter et Persephona (dieux agraires chez les Grecs) ou Céres (déesse romaine du blé). Le cochon leur était sacrifié de manière rituelle dans des cérémonies publiques de grande ampleur, suivies par des repas publics où les gens en consommaient des quantités importantes, convaincus qu'ils seraint purifiés et qu’ils hériteraient de la force de l’animal sacrifié. L'anthropologue J. G. Frazer suppose que le cochon est une réincarnation du dieu grec Adonis qui symbolise la mort et la renaissance cyclique de la végétation.
     
    Les chrétiens ont adopté ces rites païens et ont intégré le rituel du sacrifice du cochon comme faisant partie de la période qui prépare la grande fête religieuse de la Nativité. Avant le christianisme, le 25 décembre était le jour du début d’un cycle de 12 jours de fêtes qui accompagnait le passage de l’an ancien au nouvel an, une période de renaissance et renouveau du temps astronomique. Durant cette période de 12 jours, les paysans avaient terminé un cycle biologique agraire et se préparaient pour le suivant. Ils pratiquaient ainsi divers actes rituels porteurs de chance, de purification et de guérison. Le sacrifice du cochon était alors une offrande adressée aux forces suprêmes, en guise remerciement pour la récolte obtenue et en préparation de celle à venir.
     
    La fin d’une nuit de pleine lune si possible, et très tôt le matin, était le temps propice à beaucoup de pratiques rituelles. L’endroit du sacrifice était délimité par une ligne ou un cercle magique autour de l’autel. L’animal aspergé d’eau bénie était couché par terre avec la tête tournée vers l‘est. Une fois tué et nettoyé, on incisait sur son front une croix sur laquelle on plaçait du sel comme symbole de pureté et de protection de la maison. Une demande de pardon et d'aide était alors formulée au dieu pour le paysan et sa famille.
     
    Aujourd'hui, chez les orthodoxes, le pope détient un rôle important pour le profane. Dans les fermes, il transfigure le repas en acte sacré. La tradition populaire veut qu’il soit récompensé par le paysan avec une partie importante du cochon: la peau ou la langue, comme dans l’antiquité grecque, où pour les sacrifices faits au nom d'Hermès, le prêtre recevait la langue de l’animal comme symbole de communication entre lui et les divinités.
    Le sang du cochon possède également une importante signification rituelle. Les anthropologues ont relevé sa dimension régénératrice en l'identifiant au symbole même de la vie.
     
    Le rituel du sacrifice du cochon se clôture par un repas pris en commun. Dans l'antiquité, le repas se déroulait en silence et dans une atmosphère solennelle. De nos jours, bien qu’une partie de ces traditions soit encore conservée par endroits, le repas se déroule plutôt dans la joie arrosée de vin et de raki. Les discussions sont vives et les bonnes blagues improvisées sur l’animal et son heureux et généreux propriétaire fusent de partout. via La-Grèce.com

    Cochon Mangalika

    Cochon Mangalika

    Photos : porcs-laineux (race Mangalika) à Maubec, Luberon

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  • Extension des obligations vaccinales

    Pas d'études de cancérogenèse, de génotoxicité ni de mutagenèse
    C'est particulièrement aberrant quand on se rappelle notamment la contamination des vaccins polio par le virus cancérigène SV40, virus que l'on retrouve maintenant dans de nombreux cancers, notamment des mésothéliomes et des ostéosarcomes.

     Considérations juridiques
    L'obligation vaccinale est en contradiction 

    - avec les articles du code civil : 16-1 (le corps humain est inviolable), 16-3 (il ne peut être porté atteinte à l'intégrité du corps humain qu'en cas de nécessité médicale pour la personne. Le consentement de l'intéressé doit être recueilli préalablement) et 16-4 (nul ne peut porter atteinte à l'intégrité de l'espèce humaine)

    - avec la convention d'Oviedo du 04-04-1997 sur les droits de l'homme et la biomédecine : « L'intérêt et le bien de l'être humain doivent prévaloir sur le seul intérêt de la société ou de la science. »

    - avec la jurisprudence de la Convention européenne des droits de l'homme (CEDH), décision Salvetti du 09-07-2002 : « En tant que traitement médical non volontaire, la vaccination obligatoire constitue une ingérence dans le droit au respect de la vie privée, garanti par l'article 8 de la Convention européenne des droits de l'homme et des libertés fondamentales. »

    Lettre ouverte à Madame Agnès Buzyn

    Ministre des Solidarités et de la Santé

    Si réellement les cas de rougeole ont augmenté alors que la couverture vaccinale n'a cessé de croître, c'est peut-être qu'il existe un autre problème qu'il serait trop délicat de soulever.

    Nous constatons du reste, toujours d’après les mêmes sources officielles, que pour tous les vaccins obligatoires ou recommandés la situation est comparable et que, malgré les 41 % de Français exprimant une certaine méfiance vis-à-vis des vaccins dans une récente enquête, la population de notre pays n’a jamais été aussi vaccinée.  

    La Société Française de Santé Publique, dans son avis du 26 décembre 2016, propose une autre solution pour améliorer encore la couverture vaccinale sans pour autant utiliser la contrainte (cf. annexe ci-dessous).  

    Augmenter le nombre de vaccins obligatoires n’apportera rien à la santé publique en matière de maladies infectieuses ; en revanche, vous prendriez une lourde responsabilité dans l'augmentation des cas d'effets indésirables, d’accidents post-vaccinaux, de maladies dégénératives, etc.

    Vous ne pouvez ignorer qu'un acte médical, quel qu'il soit, doit être individualisé, et que chaque enfant réagit différemment à chaque vaccin, les facteurs en jeu étant nombreux (terrain atopique éventuel, système HLA, etc.). Le principe de vaccination de masse n'en tient déjà pas compte, et multiplier pour tous le nombre d'antigènes multiplierait aussi les risques.

    Vous admettez que le double système « vaccins obligatoires + vaccins recommandés » n’est pas réaliste, mais vous dites que c’est une exception française, ce qui n’est pas tout à fait exact puisque plusieurs pays d’Europe occidentale ont au moins une obligation vaccinale et de nombreuses recommandations. Toutefois la plupart des pays dont la situation sanitaire est comparable à celle de la France ont une excellente couverture vaccinale tout en se limitant à des recommandations, sans la moindre obligation, et bien sûr sans la moindre sanction pénale.  

    Seule l’Italie vient de promulguer un décret-loi imposant brutalement 12 vaccins obligatoires pour la fréquentation scolaire, ce qui n’a pas manqué de provoquer une vague de stupeur et de protestations dans le pays même et dans le monde entier.

    Par ailleurs, en mai dernier le Parlement suédois a déclaré anticonstitutionnelle toute obligation vaccinale, et début juin le Bundestag a repoussé une proposition de loi tendant à rendre obligatoire le vaccin ROR.  

    Il nous semble impensable que la France suive l’exemple d’un pays dont un ancien ministre de la santé, Monsieur Francesco de Lorenzo (et nombre de ses collaborateurs), fut sévèrement condamné pour corruption de la part d’un laboratoire producteur de vaccins ; d’un pays dont l’indice de perception de la corruption élaboré par l’ONG Transparency International est l’un des plus catastrophiques d’Europe, alors que Suède et Allemagne font figure d’excellents élèves ; le nouveau gouvernement français, avec le louable projet de loi sur la moralisation de la vie publique, ne peut que s’inspirer de leur exemple.   

    La Ligue Nationale pour la Liberté des Vaccinations revendique la liberté de choix pour tous après une information complète et objective, conformément à la loi dite « Kouchner » du 4 mars 2002.   

  • Poyas

    POYA

    La poya, arpitan « montée », «  côte », en français puy, du latin podium,

     ou montée en alpage,

    nom de la transhumance dans les Alpes suisses.

    Ce terme est aussi utilisé en France en particulier dans la vallée de Chamonix,

    les Alpes et le sud du Jura.

    Elle fait partie des traditions vivantes de Suisse.

     Typique du Pays-d’Enhaut, le découpage est pratiqué par plusieurs artisans (styles variés) qui perpétuent l’héritage de Johann Jakob Hauswirth (1809 à 1871), père des premières poyas au Pays d’En-haut. Fondée en 1986, l'Association suisse des Amis du découpage sur papier, forte de 500 membres, a pour but de promouvoir le découpage en Suisse. 

    Fondée en 2016, l’Association Suisse des Métiers d'Art a pour but de fédérer et coordonner l’action des cantons suisses pour préserver les métiers d’art en Suisse, les valoriser et encourager le développement de ces métiers exercés par des professionnels d'excellence qui maîtrisent, font évoluer et transmettent des techniques et des savoir-faire exceptionnels.

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  • Qiu Zhidjie

    QIU ZHIJIE JOURNEYS WITHOUT ARRIVALS

    . QIU ZHIJIE, JOURNEYS WITHOUT ARRIVALS 17. 11. 17 — 14. 01. 18 .

    Le Centre d'Art Contemporain Genève est heureux de présenter Journeys without Arrivals, une exposition offrant pour la première fois un aperçu complet de l’œuvre de Qiu Zhijie, l'un des artistes chinois les plus importants de sa génération. Le large éventail des travaux de Qiu Zhijie fait appel aux médias les plus variés et convoque diverses temporalités et géographies, pour révéler le portrait intime d’un artiste polymathe, dont la démarche artistique s’inscrit dans une approche globale et holistique de la vie. Embrassant la notion d’art total, il montre comment le rôle de l’art est un puissant outil de remise en question de la globalisation en Chine et à travers le monde.

    Qiu Zhijie a vécu pleinement les profonds changements de la société chinoise à l’heure de son ouverture à la mondialisation économique et culturelle. Sa pratique intègre diverses traditions picturales, la calligraphie et le geste artisanal traditionnel en leur donnant une touche contemporaine. Ces traditions ne sont pas victimes des bouleversements de notre époque mais de véritables systèmes de pensée permettant une meilleure compréhension du temps présent. En ce sens que Qiu Zhijie est un parfait exemple d'artiste entremetteur, dont les convictions et les engagements – en tant qu'artiste, professeur et activiste politique – marquent de manière forte, résolue et profonde le monde contemporain.

    Cette exposition a pour objectif de traduire pour le public du Centre d’Art Contemporain Genève le travail de Qiu Zhijie au cours de ces trente dernières années. Elle pointe précisément ce qui est lost in translation, ce qui se perd dans le processus de traduction, et montre comment ce qui est caractéristique d’une culture peut finalement la transcender. En tant qu’artiste qui s’auto-expose et s’auto-archive, Qiu Zhijie a travaillé en étroite collaboration avec les commissaires de cette exposition pour l’installation de ses œuvres dans l’espace du Centre, d’une façon qui n’est ni chronologique, ni ne se réfère aux diverses catégories de médias. La présentation des œuvres s’articule autour des thèmes récurrents de sa pratique artistique.

    Cette rétrospective propose un voyage dans l’univers philosophique et artistique de Qiu Zhijie, doublé d’un voyage intime autour de sa personne même, de sa famille et de ses convictions. Tel un kaléidoscope, l’ensemble de cette exposition s’articule autour de cartes géographiques extraordinaires réalisées sur une période de trente ans. Calligraphe de formation, il fonde son travail de création sur la réalisation de grandes cartes, qui sont pour lui un véritable outil de recherche. Il s’intéresse à la représentation du territoire dans ce qu’elle a d’exploratoire et de fortement interactif. Chaque lieu, chaque architecture, chaque concept reproduit sur ces cartes existe en relation avec autre chose et en cela, il est conditionné par le lieu et la période historique dans lesquels il s’inscrit, ainsi que par sa proximité avec d’autres choses semblables ou différentes. Élaborer des cartes signifie explorer la réalité pour mieux la comprendre, relier chaque centimètre de territoire à des interactions complexes. D’une certaine manière, la totalité de l’exposition sur les trois étages du Centre d’art contemporain Genève s’appréhende comme une immense carte en trois dimensions, comme une géographie productrice de sens. L’artiste invite le spectateur à partir à la recherche de sa propre nature de cartographe, pour qu’il enquête sur lui-même et sur le monde qui l’entoure afin de mieux se/le comprendre. C’est ce message positif, chargé d’espoir, cet humanisme fondé sur la notion d’émancipation de l’individu, sur la foi dans l’art et dans sa capacité de transformation sociale, que l’artiste Qiu Zhijie offre au public.

    Né en 1969 dans la province du Fujian, en République populaire de Chine, Qiu Zhijie vit entre Pékin et Hangzhou. Il partage son temps entre sa production artistique, ses projets d’expositions et ses activités d’enseignant et responsable de l’Ecole d’Art expérimental (CAFA) et de professeur à l’Académie des Beaux-Arts de Hangzhou. En 1993, Qiu Zhijie était le plus jeune artiste représenté dans l’exposition China’s New Art Post-1989, première grande rétrospective d’art expérimental chinois à se tenir hors de Chine. Depuis, ses œuvres ont été régulièrement exposées en Chine comme à l’étranger.

  • Nick Cave

    Nick Cave was born in Fulton, Missouri in 1959. He creates “Soundsuits”—surreally majestic objects blending fashion and sculpture—that originated as metaphorical suits of armor in response to the Rodney King beatings and have evolved into vehicles for empowerment. Fully concealing the body, the “Soundsuits” serve as an alien second skin that obscures race, gender, and class, allowing viewers to look without bias towards the wearer’s identity. Cave regularly performs in the sculptures himself, dancing either before the public or for the camera, activating their full potential as costume, musical instrument, and living icon.

    The artist also works with choreographers, dancers, and amateur performers to produce lavish community celebrations in untraditional venues for art. Dazzling in their movement, Cave’s sculptures are crafted in collaboration with artisans from a dizzying array of materials that include beads, raffia, buttons, sequins, twigs, fur, and fabric. The “Soundsuits” are also displayed in exhibitions as static sculptures, arranged as groups of figures in formation that are striking in their diversity and powerful stance. Cave’s sculptures also include non-figurative assemblages, intricate accumulations of found objects that project out from the wall, and installations enveloping entire rooms.

    Nick Cave,

    Nick Cave attended the Cranbrook Academy of Art (MFA, 1989), North Texas State University (1984-86), and the Kansas City Art Institute (BFA, 1982). Cave’s awards and residencies include the Joan Mitchell Foundation Award (2008), Artadia Award (2006), Joyce Award (2006), Creative Capital Grant (2004, 2002), and a Louis Comfort Tiffany Foundation Award (2001). Cave has had major exhibitions at MASS MoCA (2016); Cranbrook Art Museum (2015); Saint Louis Art Museum (2014-15); ICA Boston (2014); Denver Art Museum (2013); Fabric Workshop and Museum (2011-12); Seattle Art Museum (2011); and the Yerba Buena Center for the Arts (2009), among others. Cave lives and works in Chicago, IL, USA.

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  • Marina Abramović

    Rencontre avec la plus médiatique des artistes contemporaines à l'occasion de la sortie de son nouveau livre en France, « Traverser les murs » aux éditions Fayard. Il existait déjà un documentaire à votre gloire “ Marina Abramovic : The Artist is Present ”, pourquoi avoir ressenti le besoin d’écrire vos Mémoires ?

    Marina Abramovic. Je n’ai pas écrit ce livre pour les amateurs d’art mais pour le grand public. J’ai eu 70  ans l’année dernière et j’ai réalisé à quel point ma vie était extraordinaire. Même moi je dois en convenir. Je viens d’un pays du quart-monde pour ne pas dire du tiers-monde. Je suis arrivée à New York par un train de seconde classe avec pour seul bagage un carton de mes négatifs de photos et je me suis inventée seule, sans l’aide de personne : ni hommes ni riches connaissances. Je pense sincèrement que mon parcours peut inspirer d’autres gens. Aujourd’hui, j’ai atteint un stade où je suis enfin heureuse. Ma trentaine a été un tel bordel émotionnel… On traîne tant de boulets derrière soi. Ce livre n’a pas la prétention d’être de la littérature, mais j’y ai tout mis : mes peines de cœur, mes mauvaises blagues, mes performances. Cela a été une libération.

    Pourquoi avoir choisi de vous installer à New York ?
    Pour la difficulté. Aux Etats-Unis, je suis sans cesse stimulée car rien ne va, c’est la perfection pour moi ! L’art a besoin de déranger pour exister. Quand je suis arrivée ici, personne ne me connaissait, tout le monde se fichait de moi alors que j’étais connue en Europe. Mais l’Amérique ne s’intéresse qu’à elle-même. Quand vous regardez les infos, elles ne parlent que de ce qui se passe à New York ou, à la rigueur, à Brooklyn. Aucune news sur la Russie ou alors trois lignes. Donc quand vous arrivez dans une ville qui compte déjà 437 000  artistes, vous n’avez pas d’autre choix que de vous battre, de créer quelque chose de plus fort et de plus innovant que les autres. Ce que j’ai fait avec mes trois premières performances qui ont tout changé.

    Vous avez été élevée à la dure par votre mère. Avec le recul, vous lui êtes reconnaissante de vous avoir endurcie ?
    Oui, à son enterrement j’ai d’ailleurs lu une lettre pour la remercier. On est tous le produit de notre éducation et on passe notre vie à tenter de réparer les dommages de ces premières années. Avec ma mère, rien n’était jamais assez bien, tout le monde était toujours mieux que moi. Quand je lui ai demandé pourquoi elle ne m’avait jamais embrassée, elle m’a répondue “pour que tu ne sois pas gâtée”. Je dois dire qu’elle a fait du bon travail. Grâce à elle, je suis devenue une guerrière. Désormais, quand on me dit non, ce n’est toujours qu’un début.

    Votre emploi du temps est d’ailleurs plein jusqu’en 2022. Après quoi courez-vous ?
    J’ai toujours eu le sentiment d’avoir une mission. Toute petite, je savais déjà que je voulais devenir artiste. J’ai grandi dans un pays communiste, avec l’idée que la vie privée n’était pas importante, que seule comptait la collectivité. Aujourd’hui, j’ai six  assistants qui m’aident à accomplir mes tâches quotidiennes et je m’y colle sans me poser de questions comme un bon petit soldat. Ma seule crainte est de n’avoir pas le temps de tout faire. J’ai des rendez-vous en 2022 et les gens me disent : “Mais tu ne sais même pas si tu seras encore vivante !” 

    Vous dites qu’il y a deux choses qu’un artiste doit savoir : quand s’arrêter pour ne pas se répéter et comment mourir. Envisagez-vous votre mort comme une ultime performance ?
    En quelque sorte, puisque j’ai déjà organisé mes funérailles et effectué les répétitions. Quand je me promène dans la rue, les gens semblent ne pas réaliser qu’on va tous mourir. Penser à la mort me permet de rester concentrée ! Je suis obsédée par la pensée qu’une bonne idée peut vous survivre, contrairement à tout ce qui est matériel. Toute ma vie, j’ai ainsi œuvré pour que l’art performance devienne grand public. Et j’y suis parvenue.

    De quelle façon la célébrité née après vos retrouvailles avec Ulay, votre ancien compagnon, au MoMA, a-t-elle affecté votre travail ?
    D’aucune façon. Je n’ai jamais fait de compromis et ma cote sur le marché ne s’est jamais envolée. Une sculpture de Jeff Koons vaut 7  millions, moi, en comparaison, je n’ai jamais rien vendu qui dépasse le demi-million ! Mais c’est marrant comme on attend d’un artiste qu’il soit pauvre et obscur. Je me demande pourquoi on ne demande jamais aux hommes riches et puissants pourquoi ils le sont, mais à moi, si. J’entends sans arrêt : “Oh, c’est une vendue !” sous prétexte que j’ai organisé un défilé de mode avec Givenchy. Mais quelle connerie ! Depuis cinquante ans, je fais des photos, des vidéos et des performances avec la même honnêteté. Le succès est certes arrivé, mais il n’a rien changé. Il m’a juste apporté davantage de visibilité et la chance d’être plus écoutée. Aujourd’hui, je donne une conférence avec Condoleezza Rice à Kiev, c’est la première fois qu’une artiste a cette opportunité. Toute ma vie, j’ai ouvert des brèches et défriché des terrains minés malgré les mauvaises critiques. Peu m’importe. En attendant, j’avance.

    Les critiques ne vous touchent pas ?
    Non. Si vous saviez les horreurs qu’on a écrites sur moi dans les années 1970, si j’y accordais de l’importance, je ne pourrais pas me lever le matin ! Pour ce livre, il s’est passé quelque chose de très drôle : deux critiques diamétralement opposées ont été publiées le même jour. L’une terriblement violente dans le “New York Times” et l’autre dithyrambique dans le “Guardian”. Le tout à trois heures d’intervalle. Que puis-je y faire ? Rien, alors je souris.

    Ce n’est pas un hasard si Louise Bourgeois est devenue une grande artiste après 60  ans :

    mari mort, enfants devenus grands..

    Vous les avez quand même lues !
    Je lis tout, même quand je ne devrais pas. Mais après tout, la seconde était si positive qu’elle annulait la dureté de la précédente.

    Vous dédiez ce livre à vos amis et à vos ennemis. Vous avez besoin d’adversité pour créer ?
    On n’apprend pas du bonheur mais de ses erreurs, c’est une certitude. Ce qui m’étonnera toujours, c’est l’ampleur de la jalousie des gens de ma génération à mon égard. Et notamment des femmes ! Ma génération est désespérante ! D’ailleurs, j’ai très peu d’amis de mon âge ! Les vieux passent leur temps à se plaindre. Quand j’organise un événement, 80 % du public a entre 12 et 35  ans. Mon équipe aussi est jeune. Elle me permet de rester en contact avec l’air du temps, avec la musique, avec tout ce qui est cool. En échange, je lui apporte mon expérience. Je trouve que c’est primordial pour bien vieillir de conserver sa curiosité d’enfant. Aujourd’hui, je travaille sur des projets de réalité augmentée et de réalité virtuelle, je crée des avatars. Et les gens de mon âge ne savent même pas ce que c’est !

    Vous avez aussi collaboré avec des artistes tels que Lady Gaga, Jay-Z ou James Franco
    Lady Gaga m’a fait ce grand cadeau de venir à l’un de mes workshops alors que je ne l’avais jamais rencontrée. Elle a été une élève très disciplinée, et après son passage les gamins ont commencé à se demander “Mais qui est cette Marina ?” et sont venus assister à mes lectures et à mes shows. J’ai 70  millions de followers sur Facebook et je n’aurais jamais pu rêver une telle audience. Si je n’intéressais que ma génération, ça signifierait que mon travail est sans intérêt. S’il y a des jeunes, c’est qu’il y a de la vie dans mon œuvre. Et c’est très important pour moi. Je n’envisage pas de m’arrêter, je mourrai sans doute en travaillant. L’idée de me retrouver devant la télé dans une maison de retraite me donne la nausée.

    Comment expliquer que vous soyez l’une des rares femmes à succès dans le monde de l’art contemporain ?
    Parce que les femmes veulent tout : des enfants, une famille, l’amour, tout ! Et devinez quoi ? Ce n’est pas possible ! Les hommes font aussi des enfants mais ce sont les femmes qui s’en occupent. Ce n’est pas un hasard si Louise Bourgeois est devenue une grande artiste après 60  ans : mari mort, enfants devenus grands… Moi, j’ai sacrifié intentionnellement ma vie de famille parce que l’art m’était plus important. Je n’ai jamais ressenti l’appel de mon horloge biologique. J’étais décidée très tôt : pas de bébés. J’ai d’ailleurs subi trois avortements et tout le monde a critiqué mon choix d’assassiner des enfants au profit de l’art. C’est une des raisons pour lesquelles je ne me rangerai jamais derrière un discours féministe. Car les femmes ont le pouvoir incommensurable de donner la vie ! Pourtant, elles préfèrent jouer le rôle pourri de la fille fragile pour faire plaisir aux hommes. Je trouve ça ridicule !

    Vous reste-t-il des rêves à accomplir ?
    Non. Tout ce dont j’ai rêvé, je l’ai fait. Pour mes 70  ans l’année dernière, j’ai privatisé le Guggenheim pour y organiser une gigantesque fête et j’ai observé soixante-dix minutes de silence, une pour chaque année de ma vie. Pour mes 80  ans, je ne sais pas encore ce que je ferai. Peut-être du pole dance.

    « Traverser les murs » de Marina Abramovic

    intégralité de l'entretien dans Paris Match numéro 3569

    Lire aussi : Interview exclusive - Marina Abramovic et Lady Gaga pour l'amour de l'art

    Voir aussi : La bande-annonce : Marina Abramovic: The Artist is present

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  • Les traditions de Noël

    Chronique gastronomique .

    De Noël, chacun conserve ses souvenirs et ses images. La route gelée, les bâtiments recouverts de neige, la flamme qui brûle dans l’âtre familial, et le froid qui débute Jacquou le croquant. C’est l’évocation de tous les drames que le paysan du Périgord a connus dans sa vie.
    La chaleur de la fête, la bonhomie du village, les pas de cloches et les sons des pas des villageois qui montent vers l’église. Le prêtre qui pense à ses poulardes, ses vins et ses gâteaux. Le village qui oublie le Gloria et le sanctus et l’agnus pensant trop au souper. C’est la peine qui tombe sur le village de Provence que conte Alphonse Daudet. La littérature est aussi riche de Noël que l’est la table.

    Les 13 desserts, sur lesquels tant de familles se battent. Surtout, ne pas en parler, comme l’Affaire. Sur les trois nappes, une par personne de la Trinité, tout le monde est d’accord. Sur la quantité des desserts, treize, la concorde règne aussi. Sur la présence des mendiants, figue, amande, noisette, et raisin sec, le doute commence à s’installer. Sur l’attribution de chaque mendiant à son ordre, franciscains, dominicains, carmes et augustins, le désaccord est possible. Reste les autres desserts, et c’est là que la discorde s’installe. Chaque famille a sa vision, chaque région sa tradition. La pompe à l’huile bien sûr, qui rappelle qu’en Provence on tartine son pain frais à l’huile d’olive, et non pas au beurre salé. Les nougats, blanc et noir, de Montélimar. Les fruits frais, orange, pomme et poire, les seuls fruits encore présents en hiver. Bien sûr, la confiture de cédrat, qui nous vient de Corse, et qui traverse la Méditerranée pour l’occasion. Les sarments peuvent pétiller dans le brasier. La pluie est traversière et l’écho se murmure.

    On a mangé le gibier, celui tué depuis l’ouverture. La perdrix, le lièvre, si l’on chasse du menu. Le sanglier, le cerf, si l’on chasse du gros. On déguste cette viande forestière, sanguine, terrestre, qui rappelle l’humus des étangs, le cri sourd de la grive, le jappement du chien. Nous avons quitté la Provence pour rejoindre les forêts humides de Sologne. Si la famille n’est pas chasseuse, on se rabat sur l’oie. Mais quel festin que l’oie, quelle richesse. C’est le plat des rois de Noël. L’oie qui a grossi en s’ébattant dans la basse-cour. L’oie dont les plumes blanches ou grises annoncent la provenance : du Rhin ou de Guinée, et donc la finesse de la viande. On recherche cette chair rouge qui brunit doucement dans le four, qui se caramélise au doux contact du feu. La graisse fond, la chair s’en gorge. La peau se contracte, croustille, craque. Le léger clapotement du jus dans le fond du plat évoque à l’oreille les mélodies monacales de Noël. C’est un clapotis grégorien. L’accompagnement musical est nul, seule résonne la voix de baryton de la chair de l’oie dont les notes résonnent dans l’antre chaude du four. À travers la vitre, qui se couvre de graisse au fur et à mesure de la cuisson, on distingue de moins en moins la lente transformation de l’oie, qui devient gouteuse et délicieuse. On admire les objets du culte de l’oie : le couteau à manche d’acier, le ciseau à la poignée ferme, le tablier, qui va être aspergé des relents de graisse qui s’échappent lorsque l’on coupe l’animal.

    Avec cela, un pic Saint Loup. La majestueuse colline de calcaire jurassique domine son Languedoc et sa mer. La vue qui s’étend depuis le pic n’est pas sans rappeler l’extase de l’enfant qui contemple la cuisson de l’oie, le doux agencement des desserts, la préparation délicieuse des vins, des alcools, du brasier, du sapin. Les cantiques résonnent déjà, tous ceux des années passés. Les cantiques qui heurtent mémoires et voûtes et qui viennent constituer le chant voluptueux des souvenirs, de l’enfance, de l’espérance apportée par l’enfant pauvre qui est venu pour sauver les pécheurs que nous sommes.

    Capture d’écran 2017-12-25 à 25 déc. -11.35.51.png

    par Jean-Baptiste Noé

     

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  • Bon appétit !

    de l'exposition Hans Silvester 

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    au Domaine de Capelongue Edouard Loubet à Bonnieux en Luberon

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  • Ἐπιτάφιος τοῦ Σεικίλου

    Ἐπιτάφιος τοῦ Σεικίλου

    El Epitafio de Sícilo (en griego Ἐπιτάφιος τοῦ Σεικίλου) es la más antigua melodía escrita que se conoce.

    Es parte de una inscripción griega escrita en una columna de mármol puesta sobre la tumba que había hecho construir un tal Sícilo para su esposa Euterpe, cerca de Trales (en Asia Menor), actual ciudad de Aydın, a unos 30 km de la ciudad costera de Éfeso, y datada en el siglo aproximadamente.

    Fue descubierto en 1883 por Sir W. M. Ramsay en Turquía y conservado en un museo de Esmirna hasta que se perdió durante el Holocausto de Asia Menor (1919-1922), en el que la ciudad de Esmirna fue devastada. Posteriormente se rencontró, desgastada en su base y con la última línea del texto borrada, en poder de una mujer del pueblo que la usaba para apoyar una maceta. Hoy se encuentra en el Museo Nacional de Dinamarca, en Copenhague.

    La melodía, escrita en modo frigio en la adaptación escrita e hipofrigio en la reproducción de audio y género diatónico, se desenvuelve en un ámbito de octava justa. La canción es melancólica, clasificada como skolion o ‘canción para beber’.
    Se desconoce la velocidad (tempo) de la canción, ya que no está explicada en la notación. Todavía se considera a este escolión de Síkilos como la composición musical conservada completa más antigua que se conoce.

    Interpretación. Gregorio Paniagua : lira, Beatriz Amo : voz

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  • Στέλιος Βαμβακάρης - Η άτακτη

    Στέλιος Βαμβακάρης - Η άτακτη

    Μουσική: Μάρκος Βαμβακάρης

    Ο Στέλιος Βαμβακάρης στην εκπομπή "στην υγειά μας" 2015

    Στέλιος Βαμβακάρης - Η άτακτη

    Χαϊδάρι - Σωκράτης Μάλαμας (live)

    ΔΕ ΣΕ ΘΕΛΩ

    Στέλιος Βαμβακάρης

    Ταξίμι μι καραντουζένι

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  • Σε καινούρια βάρκα μπήκα

    Σε καινούρια βάρκα μπήκα

    Κυριακή Σπανού - τραγούδι

    Νίκος Οικονομίδης - βιολί

    Πάναγιώτης Βέργος - σαντούρι

    Αργύρης Ψαθάς - λαούτο

    Σε καινούρια βάρκα μπήκα

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  • κάλαντα / kalanta

    Calendes grecques (kalanta), les chants des fêtes
     
    Les calendes (nf, en grec κάλαντα [kàlanta], du latin Calendae qui signifie début du mois) sont des chants qui annoncent un évènement religieux. Les calendes sont en général chantées par les enfants, qui passent de maison en maison souhaiter la bonne fête et attendent en retour une petite récompense. La plupart des kalanta concernent la période allant de la veille de Noël à l'Épiphanie, mais pas seulement. Les calendes annoncent ainsi la naissance de Jésus, l'arrivée de Saint Basile (personnage dont les attributs sont proches de ceux du Père Noël, mais qui est un vrai Saint), de la Bonne Année et de l'Épiphanie ou encore la résurrection de St Lazare.
     
    Leurs origines remontent à l'antiquité grecque avec la coutume de ειρεσιώνης (branches d'olivier ou de laurier attachées avec de la laine). Homère écrit sur les enfants qui allaient de maison en maison au moment des "numénies", le jour de la nouvelle lune, et chantaient pour annoncer l'arrivée du printemps et souhaiter la bonne récolte. Aujourd’hui encore, les calendes se terminent par la même phrase : Σ' αυτό το σπίτι πού ήρθαμε του πλουσιονοικοκύρη...
    Dans cette maison où nous sommes venus, du maître prospère... et ils continuent avec leurs voeux de paix, de santé, de joie, de richesse, etc.
     
    L'insolence, aussi, des enfants est restée la même qu'aux temps d'Homère : "Ει μεν τι δώσεις ει δε μη, ουχ εστήξομεν ου γαρ συνοικήσοντες ενθάδ' ήλθομεν" Que tu nous donnes quelque chose ou pas, nous n'allons pas nous éterniser, parce que nous ne sommes pas venus cohabiter ici, chantaient-ils, si le maître de la maison tardait à faire son apparition et à récompenser les enfants avec quelques fruits secs ou un peu de miel. La version contemporaine finit par un premier avertissement à la maîtresse de la maison : "Αντε θεία κρύωσα μες το φούρνο τρύπωσα" Allez ma tante j'ai froid et j'entre dans ton fourneau ; puis, si le temps se fait trop long : "Σ' αυτό το σπίτι πού ήρθαμε γεμάτο καλιακούδια, τα μισά γεννούν, τα μισά κλωτσούν, τα μισά σε βγάζουν τα μάτια" Dans cette maison où nous sommes venus, pleine de lutins; qui pour moitié engendrent, pour moitié donnent des coups de pieds et pour l'autre moitié te crèvent les yeux !, chantent-on toujours dans les villages de Thessalie.
     
    A l'arrivée du christianisme, ces chants païens ont été interdits par l'église comme idolâtres. Mais, malgré l'hostilité des Pères de l'église, les calendes ont fini par s'incorporer dans la tradition populaire et par faire bon ménage avec la tradition chrétienne. C'est ainsi qu'elles se sont perpétuées quasiment intactes dans leur forme jusqu'à nos jours. Avec la monétarisation du troc dans les campagnes, les dons en noix, amandes et autres friandises, ont laissé la place à des pièces d'argent. C'est désormais le mode de vie urbain qui constitue la principale cause de raréfaction de ces chants.

    κάλαντα / Kalanta

    illustration : Νικηφόρος Λύτρας, Ο τυμπανιστής, 1872
     
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