Yiorgos Sikeliotis
"Yiorgos Sikeliotis, la peinture au service de l’homme"
Né à #Smyrne* - Asie mineure - en 1917, #YiorgosSikeliotis appartenait à la Génération des années ’30.
Suite à la «Grande Catastrophe» se rend à Athènes avec sa famille, en 1922. Fait des études à l’École des Beaux arts à l’École Polytechnique de 1935 à 1940 et, dès cette époque étudiante, présente ses œuvres à des expositions collectives.
Lors de l’Occupation allemande, les créations de Sikeliotis reflètent l’ambiance de l’époque et contribuent à la lutte des gens de l’art et des lettres contre les conquérants. Sa peinture caractérisée comme purement anthropocentrique exprime l’amour profond du créateur envers l’homme, la vie et ses valeurs.
En dehors de la peinture et la gravure, Yiorgos Sikeliotis a créé des fresques et des illustrations ainsi que des couvertures de livres et de magazines littéraires. Il meurt à Athènes en 1984.
--- Le génocide grec - Lundi 19 mai 2014, par Anastase Adonis.
Les Français connaissent peu ou pas du tout le génocide grec qui a eu lieu en même temps que le génocide Arménien ou celui des Assyriens. Depuis l’époque d'Homère les Grecs habitaient les côtes du Pont Euxin ou de la mer noire, de l'Asie Mineure et d’autres rives de la Méditerranée. 3000 ans d’histoire et de civilisation à cet endroit pour aboutir à 353 000 tués, pour un total de 1 millions de Grecs exterminés entre 1916 et 1922, sous les yeux des diplomates, des journalistes et des émissaires qui commentaient ou observaient le déroulement des opérations pour le démantèlement de l’empire Ottoman. Les autres furent déportés et n’ont pas eu le droit d’emmener avec eux leurs biens. « Neuf mois de marche, démunis de tout, les pieds nus, frappés et humiliés lorsqu’ils n’étaient pas tués en route ». Avec ces paroles les observateurs américains rapportaient à leur gouvernement l’évolution des opérations qui devraient conduire au règlement de la paix. Le refus des Turcs de reconnaître ce génocide, le petit génocide grec, appellation qui lui a été donnée dans les milieux diplomatiques, n’est pas nouveau. Comme celui des Arméniens ils l’expliquent par la cruauté de la guerre, sauf que les documents sont là et ont pavé le chemin de la vérité historique."
The Genocide of Ottoman Greeks, 1914-1923 - Pontian and Anatolian Greeks were victims of a broader Turkish genocidal project aimed at all Christian minorities in the Ottoman Empire. A total of more than 3.5 million Greeks, Armenians, and Assyrians were killed under the successive regimes of the Young Turks and of Mustafa Kemal from roughly 1914 to 1923. Of this, as many as 1.5 million Greeks may have died. The end of the genocide marked a profound rupture in the long Greek historical presence on the Asia Minor.
*(actuelle Izmir)