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  • Mondial : prenons de la hauteur...

     © CHAPPATTE in The International New York Times, le 2 juillet 2014 

    CHAPPATTE

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  • Verve, N° 5/6 -

    Couverture composée par Aristide Maillol

    E. Tériade. de son vrai nom Stratis (ou Efstratios) Eleftheriadis (Στρατής Ελευθεριάδης), né le 2 mai 1897 à Varia (Lesbos) en Grèce, décédé le 23 octobre 1983 à Paris, critique d'art et éditeur français d'ouvrages d'art. Arrivé à Paris en 1915, à l'âge de 18 ans, pour étudier le droit, il commence à fréquenter la bohème parisienne et fait la connaissance de Christian Zervos, fondateur des Cahiers d'art. En 1937, il fonde la revue Verve, qui collabore, entre autres, avec Bonnard, Matisse, Georges Braque, Picasso, Chagall, Fernand Léger, Miró. Tériade édite par la suite des livres illustrés qui associent poètes et artistes.

    Entre 1943 et 1975, il édite ainsi 27 livres illustrés, parmi lesquels Le Chant des morts de Pierre Reverdy, accompagné d’enluminures lithographiées de Picasso ; Divertissement de Rouault ; Jazz de Matisse ; L'Enfance d'Ubu de Miró ; Daphnis et Chloé de Longus et Cirque, illustrés par Chagall. Un musée Tériade a ouvert en 1979 dans le faubourg de Varia au sud de la ville de Mytilène.

    VERVE - TÉRIADE

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  • Vue maison

     

    Ludovic Campion , Massif du Luberon,Hôtel OCub' à Villeneuve-Lez-Avignon ,Palais des Papes,

    ludovic campion,massif du luberon,hôtel ocub' à villeneuve-lez-avignon,palais des papes,-ip.

    ludovic campion,massif du luberon,hôtel ocub' à villeneuve-lez-avignon,palais des papes,-ip.

    Massif du Luberon © -IP. 2017

  • Street-Photography à Saint-Raphaël

    - -  PROCHAINES RENCONTRES - - 13/14/15 Octobre , 19-21h/ 10-20h/ 10-19h .

    Parce que vous êtes en tant que photographe de rue, les garants de l'histoire et de notre époque nous avons crée ce festival, pour vous mettre à l'honneur!

    ​L'objectif du Festival est de promouvoir au niveau national la photographie de rue. A travers vingt cinq exposants de près de 10 photographies chacun, d'un lieu où les photographes, visiteurs, passionnés puissent se réunir un week-end dans l'année. Faire lire son portfolio pour tous les photographes avertis ou amateurs, afin de faire visualiser et analyser son travail. Faire connaître dans le milieu de la photographie son travail et ainsi participer au concours qui désignera 3 lauréats. Promouvoir la ville de Saint-Raphaël pour qu'elle devienne à travers cet événement la capitale Française de la photo de rue. 

    Because you are as a street photographer, the guarantors of history and of our time we have created this festival, to put you in the spotlight! The aim of the Festival is to promote street photography at national level. Through twenty-five exhibitors of nearly 10 photographs each, a place where photographers, visitors, enthusiasts can meet a weekend in the year. Have his portfolio read for all the photographers savvy or amateurs, in order to make visualize and analyze his work. To make known in the medium of the photography his work and thus to participate in the competition which will designate 3 winners. To promote the city of Saint-Raphaël so that it becomes through this event the French capital of street photography.

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  • Citations fétiches

    * Dieu est un cercle dont le centre est partout et la circonférence nulle part. Empédocle, philosophe, poète, ingénieur et médecin grec de Sicile, du Ve siècle av. J.-C. Il appartient aux présocratiques, les premiers philosophes qui ont tenté de découvrir l'arkhè du cosmos, son fondement.

    * Pour connaitre un homme, donnez-lui du pouvoir. Pittaco de Mytilène (Pittacos (en grec ancien Πιττακός / Pittakós), né vers 650 à Mytilène, dans l'île de Lesbos, et mort vers 570 av. J.-C., homme d'État grec, aisymnète de la ville de Mytilène, l'un des «Sept sages» de l'Antiquité.)

    En disparaissant, les grands philosophes laissent derrière eux des idées, des systèmes, des œuvres. Empédocle (490-430 av. J.-C. environ), philosophe présocratique formé à l'école pythagoricienne, « la figure le plus haut en couleur de la philosophieantique » selon Nietzche, laissa quant à lui pour vestige… une sandale – ce qui tombe par ailleurs plutôt bien, le latin vestigium signifiant littéralement « trace de pas ».

    Etrange personnage que cet Empédocle qui répond bien à la caractéristique d'atopos (en grec ancien : « qui n'a pas de place, qu'on ne peut pas ranger quelque part ») que Socrate attribuait au philosophe authentique. Natif d'Agrigente en Sicile, il était un fervent défenseur de la démocratie, n'hésitant pas à faire condamner à mort ceux qui prônaient la tyrannie, mais par ailleurs il « s'habillait de pourpre et se ceignait d'un bandeau d'or (…), et les citoyens qui le rencontraient trouvaient dans cette apparence le signe d'une sorte de royauté », comme le rapporte Diogène-Laërce dans ses Vies et doctrines des philosophes illustres. Lui-même ne se prenait pas pour rien, certainement pas pour un citoyen lambda, écrivant dans ses poèmes : « Moi qui suis pour vous un dieu immortel, non plus un mortel… »

    Il faut dire qu'il avait à son actif ce qu'il faut bien appeler des miracles, qu'on entende ce terme au sens de surnaturel ou juste comme un superlatif. Il fit ainsi revenir à la vie une femme qu'on tenait pour morte depuis plusieurs jours, arrêta une tempête en installant des outres au sommet d'une montagne, ou encore stoppa une peste en détournant des fleuves qui purifièrent l'atmosphère. Puis, un beau jour, le thaumaturge se suicida en se jetant dans le cratère fumant de l'Etna, lequel rejetta quelques instants plus tard la sandale de bronze d'Empédocle (dans d'autres versions, c'est le philosophe lui-même qui laisse un de ses souliers d'airain – car oui, il allait chaussé ainsi – sur le bord de la fournaise).

    Voici le récit qu'en faisait Marcel Schwob (1867-1905 ; dans ses si justement nommées Vies imaginaires tant les existences des hommes illustres prennent fréquemment l'allure de légendes) : « Un esclave épouvanté raconta qu'il avait vu un trait rouge qui sillonnait les ténèbres vers le sommet de l'Etna. Les fidèles gravirent les pentes stériles de la montagne à la lueur morne de l'aube. Le cratère du volcan vomissait une gerbe de flammes. On trouva, sur la margelle poreuse de lave qui encercle l'abîme ardent, une sandale d'airain travaillée par le feu. »

    Geste de désespoir pour les uns (ainsi de Schopenhauer qui y voiyait le signe d'un « pessimisme résolu »), symbole paradoxal d'affirmation et d'instinct de vie pour les autres (Nietzsche ou Bachelard, qui faisait d'Empédocle une sorte de Phénix pour qui « la destruction est plus qu'un changement, c'est un renouvellement ») ou encore simple maladresse pour les plus mauvaises langues (ainsi de Diogène-Laërce, mordant : « Je ne dirai pas que tu t'es jeté de ton plein gré dans la lave de l'Etna, mais voulant te cacher tu y es tombé malgré toi »), ce suicide retient in fine l'attention par la nature de la dépouille qui en résulte. Non pas un corps, mais une sandale. Certes pas n'importe quel type de sandale : la pantoufle prétend faire monument, puisqu'elle est du matériau dont on forge les statues. Il n'en reste pas moins qu'il s'agit bien d'une godasse. Quel sens donner à cette relique philosophique ?

    L'interprétation la plus stimulante est sans doute celle de Gilles Deleuze (1925-1995) qui y voyait la possibilité de rompre avec la culture ascentionnelle de la philosophie ; cette dernière se détournant depuis Platon des cavernes et autres figures chtoniennes (du grec chthôn, « la terre ») pour leur préférer le ciel lumineux des idées. « Empédocle et l'Etna, voilà une anecdote philosophique. Elle vaut la mort de Socrate, mais précisément elle opère dans une autre dimension. Le philosophe présocratique ne sort pas de la caverne, il estime au contraire qu'on n'y est pas assez engagé, pas assez englouti. (…) Dans un déluge d'eau et de feu, le volcan ne recrache d'Empédocle qu'une seule chose, sa sandale de plomb. Aux ailes de l'âme platonicienne, s'oppose la sandale d'Empédocle, qui prouve qu'il était de la terre, sous la terre, et autochtone » (Logique du sens). Manière de dire qu'une philosophie n'est profonde (entrailles de la terre) et incandescente (fournaise du volcan) que quand elle sait garder les pieds sur terre (sandale).

    Sophie Chassat, Le Monde.fr | 21.01.2014 à 10h30
  • E-mail art

    "There is an ongoing debate among some artists as to what the relationship of Email art to Mail Art should be, questioning whether it is a valid or meaningful genre of art, and asking if any digital art that is emailed constitutes "Email art". There has been particular criticism by traditionally-minded mailartists who have perceived Email art to be akin to mass media or regarded it as spam. Other criticisms of Email art from a mailartist perspective have focused on the lack of dimensionality of the attachment, the lack of intimacy* compared with physical mail."

    * The "lack of intimacy", on peut y remédier !

    Article L111-1 - "L'auteur d'une oeuvre de l'esprit jouit sur cette oeuvre, du seul fait de sa création, d'un droit de propriété incorporelle exclusif et opposable à tous." (Code de la propriété intellectuelle)

  • جلالة الملك يلتقي بالرئيس الفرنسي

    posté en Août 2012 sur Facebook, via جلالة الملك يلتقي بالرئيس الفرنسي

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  • In Acts of Resistance,

    Artists and Scholars Digitally Reconstruct the Past

    In the past year alone, members of ISIS have marred cultural treasures in Iraq and Syria, taking sledgehammers and drills to statues at the Mosul Museum and delivering numerous blows to the ancient site of Palmyra, including its 1,800-year-old Arch of Triumph. With no end to such relentless destruction in sight — unfortunately, the savagery seems to only grow — the documentation and preservation of such artifacts of cultural heritage have become duties we must approach with a sense of urgency. (...) by Claire VOON

  • A Fashion Icon

    Who Championed the Power of Personal Style .

    Harold Koda’s final exhibit at the Metropolitan Museum of Art’s Anna Wintour Costume Center (the former Curator in Charge retired last month) dedicates a sprawling profile to an inimitable countess whom Truman Capote once pegged as a swan whose elegance portends “some aesthetic system of thought, a code transposed into a self-portrait.” If one were to uncover a person’s identity through what she wears, The Art of Style paints a stunning portrait of Jacqueline de Ribes, superficially a woman who embodied glamor and grace, but a peek beneath the surface showcases the broader complexities of her as an individual and creator.

    We typically consume fashion (and fashion exhibitions) as the vision of a singular designer (Alexander McQueen) or center it around a theme (China Through the Looking Glass), but we rarely explore (in an institutional setting, at least) how clothing actually operates in the real world. Fashion Weeks around the globe are comprised of several individual visions of what we should wear tromping down the runway, but very few people will wear head-to-toe the same designer in any context. In fact, the subject of this show, de Ribes, is credited with setting this trend of mixing designers, which has become commonplace among fashion icons and famous figures today. 

    “Style is what makes you different; it’s your own stamp, a message about yourself,” de Ribes once said. Individual style is the interpretation of fashion, and the interpretation of a person’s identity. I’m reminded only of two recent exhibitions, surrounding Daphne Guinness and Susanne Bartsch, respectively, which similarly considered the ways in which fashion is mixed and interpreted into individual aesthetics. Style icons are the reality of fashion, not designers; an icon’s carefully curated look creates more than the sum of its parts and inspires in the public eye.

    Jacqueline was a designer in her own right, albeit with dubious success, but it’s really her style that’s on display, even with her own creations. Many of her designs were replications of things she wore — an imitation of an Yves Saint Laurent gown, for instance, created from memory and rendered in red, to suit her coloring better. Frequently, she’d “Frankenstein” couture pieces, shredding three or four gowns to produce a composite outfit, an act that would send shivers down the spines of society’s elite, yet resulting in creations even more fantastical than the originals.

    Born into French nobility on Bastille Day in 1929, ironically enough, the woman who Vanity Fair dubbed “The Last Queen of Paris” was hardly a woman of leisure. One would expect de Ribes’s hands to have been punctuated by perfectly manicured talons — very long nails have been a sign of nobility and lack of manual labor, from Imperial China to Manhattan’s Upper East Side — but this is far from the truth. Nobility notwithstanding, de Ribes’s DIY tendencies always kept her hands busy and her nails short. From crafting her very first dress as a child from potato sacks, to the aforementioned composite couture, to starting her own label in defiance of all around her, especially from Yves St. Laurent, who worried she’d end up suffering as he did, de Ribes’s title does not occlude her work ethic.

    She proudly navigated her circumstances with an aquiline nose and Nefertiti neck, attributes that bewitched famed editor Diana Vreeland, who spotted her at a luncheon and demanded she show up the next day to be shot by none other than Richard Avedon. Honored, she had her hair done and glued on false eyelashes and showed up to the studio, only to be rebuffed. Vreeland was furious at the makeover, wanting to shoot the natural exoticism she saw over lunch. Ripping off the eyelashes and braiding her hair, de Ribes was the subject of one of the most famous portraits in fashion photography, rivaled only by the likes of Dovima and Suzy Parker. 

    This is the photograph that greets visitors down the staircase to the exhibition, a portrait of innate glamour that happened to befit the class in which she was born. But despite her life in high society, de Ribes embodies an earthly charm.

    A very important motif of the show is the concept of three dimensionality; as both a style icon and a designer, de Ribes sculpted forms around the human frame, taking every angle into consideration to make an impact. The mannequins here are positioned at multiple angles, sometimes making the front of the outfits imperceptible. The interactive quality of the displays means the viewer must wrestle with her image and designs in order to properly absorb them.

    Sometimes, when we look at people, a simple ruffle down the back of a gown is more telling than the ostentatious beading on the front, and natural lashes more grabbing than falsified filaments fanning out. The smaller details are what complete a look, what brings it to a new level, just as mixing designer pieces makes a bolder statement than a single gown.

    Jacqueline de Ribes: The Art of Style continues at the Metropolitan Museum of Art (1000 5th Ave, Upper East Side, Manhattan) through February 21. by Alexander Cavaluzzo on February 8, 2016

  • Bob Mankoff, last week,

    picked his favorite cartoons from the 77 955 published in the magazine, and asked readers to share their favorites.

    (19 juillet 2013)

     

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  • le Grand saint Gens

    1104 - 1127, ermite.
     
    Gens est né à Monteux, dans le diocèse de Carpentras au début du XIIe siècle. À l'adolescence, il part vivre en ermite loin de sa famille et de son village dans un vallon aux environs du Beaucet.
    Il vit dans le renoncement, priant, travaillant et faisant pénitence. Il est par exemple invoqué pour obtenir la pluie en période de grande sécheresse. À sa mort, le 16 mai 1127, son corps est déposé près d'un rocher au cœur du vallon où une chapelle romane a été élevée vers le milieu du XIIe siècle.
    Légende et miracles.
     
    Gens s'installa dans les ruines d'un ancien monastère, cultivant une parcelle de terre pour sa subsistance avec l'aide des deux vaches que son père lui avait données à son départ. Il priait sans cesse pour tous les pécheurs. Un jour qu'il était profondément absorbé par sa prière, un loup se précipita sur l'une de ses vaches pour l'égorger. Gens apprivoisa le loup, et le contraignit à labourer avec la vache qui lui restait.
    Un jour, la mère de Gens vint le chercher pour le ramener à Monteux. Elle lui demanda un peu d'eau, parce qu'elle avait soif. Aussitôt, une source coula sur sa main.
    Arrivé à Monteux, Gens demanda aux prêtres du lieu d'organiser une procession afin d'obtenir la fin de la sécheresse. La procession n'avait pas encore parcouru les rues du village que la pluie se mit à tomber.
    Au XVIIe siècle, ses reliques sont transportées dans l'église du Beaucet, puis ramenées en 1972 dans l'église de son ermitage. De nos jours, son pèlerinage, le 16 mai, est l'un des plus fréquentés de toute la Provence. Chaque année, depuis 1671, le week-end suivant le 16 mai, la Confrérie de Saint Gens organise un pèlerinage au Beaucet. Cette manifestation a gardé son caractère traditionnel. Le samedi, des jeunes gens en costumes d'époque portent la statue de saint Gens et la bannière jusqu'à l'ermitage. Dans la soirée du samedi et la matinée du dimanche, des cérémonies religieuses ont lieu. Le Christ, porté également par des jeunes gens en tenues d’époque, part de Monteux vers l'ermitage à 6 heures du matin. Quand ces cérémonies sont terminées, le cortège des pèlerins, formé de personnes à pied et de charrettes (appelées jardinières), repart vers Monteux.
     
    À l'arrivée du saint, des bombes éclatent et les cloches sonnent. Une bénédiction a lieu dans la chapelle consacrée au saint et la fête se termine à l'église Notre-Dame de Nazareth par un panégyrique en provençal.
     
    Bibliographie : Nadine et André Payan, La Fabuleuse Histoire de Monteux, Éditions Arts et Systèmes, (ISBN 2908033038) : un chapitre est consacré à la légende de Saint Gens.