Loi des affaires turque
Les demeures emblématiques du Bosphore en quête d'acheteurs, ISTANBUL (AFP)
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Chère Madame,
Je suis la collaboratrice de Me Murat Alpaslan, Me Barıs Cilingir et Me Inayet Aksu, qui ont pris contact avec vous au sujet des propriétés que votre famille possédait à Izmir. Je suis française mais vis à Istanbul depuis cinq ans. Historienne de formation (spécialisée en histoire ottomane) et traductrice, j'enseigne à l'Université du Bosphore. Je suis chargée de la communication entre vous et le bureau d'avocats, que j'aide aussi dans ses recherches sur Izmir.
Un élément nouveau s'est ajouté au dossier ces derniers jours. Nous avons découvert à Izmir une importante propriété au nom de votre grand-père maternel, que la mairie d'Izmir s'est appropriée de manière illégale.
Votre mère étant l'héritière directe de ce bien, elle peut à elle seule (sans le concours des autres héritiers) ouvrir un procès pour récupérer ce bien. Il n'y a pas de frais à ce stade, la seule condition est que votre mère établisse une procuration donnant le pouvoir au cabinet d'avocats d'ouvrir le procès. Si vous le souhaitez, nous pouvons contacter votre mère directement pour lui expliquer les détails de l'affaire.
Si vous avez des questions, n'hésitez pas à m'écrire. Par ailleurs, je serai à Paris à partir de demain, pour cinq jours, vous pouvez m'appeler ou me laisser votre numéro si vous désirez que je vous contacte.
Bien cordialement, Noémi Lévy, mer., 24 mars 2010, 21:30
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12 oct. 2014, mail à Yahya Murat ALPASLAN :
Concernant les autres propriétés, ces cousins ne donneront pas signature : Claire COOMBS, Dr Science Politique, Harvard, USA ; Michel TOMBROFF, CEO Softkinetic, BELGIQUE ; Roberto SABATA-GRIPEKOVEN, avocat Amnistia International Barcelona, ESPAGNE.
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mail à La France en Turquie - Ambassade de France à Ankara, le 24 octobre 2018.
• Toute "spécialiste de la Turquie" qu'elle est, Jana Jabbour a déjà démontré à quel point elle avait pu se tromper sur les intentions d'Erdogan. Ce qu'avait souligné Jean-Baptiste Le Moulec, docteur en science politique associé à l’IREMAM, in Jabbour, Jana J. La Turquie. L’invention d’une diplomatie émergente. Paris : CNRS Editions, 2017
Dans la dernière partie, assez courte, Jana Jabbour énonce enfin les limites de cette «émergence» turque sur la scène internationale, s’attardant sur la période de la crise syrienne et tirant des conclusions sur le potentiel de la Turquie à devenir une puissance… «régionale». Dans un premier temps, elle démontre que la diplomatie turque a su impulser le changement plus que réagir à un tumulte extérieur, sans toutefois empêcher que celui-ci ne l’affecte directement. Dans le second temps et en guise de conclusion, elle soutient que les espoirs que la Turquie a pu susciter parmi les sociétés du Moyen-Orient quant à sa capacité à apparaître comme une puissance «émergente», ont été largement déçus, car elle ne dispose pas des moyens politiques ni de l’influence suffisante pour initier le changement dans la région. La Turquie est, en outre, affaiblie par des tensions internes qui limitent de facto son potentiel à apparaître comme «modèle» dans la région. En dépit d’une approche constructiviste qui amène l’auteure à mettre en parallèle initiatives diplomatiques et politique intérieure, à pointer leur convergence comme le fait elle-même l’AKP, celle-ci accorde aux acteurs individuels et institutionnels de la politique étrangère un crédit performatif excessif. La diplomatie turque du gouvernement AKP est ainsi réduite à ce qu’en disent ses acteurs – principaux comme intermédiaires – et à ce qu’ils disent qu’ils en font. Dès lors, aussi séduisante que soit la notion de «diplomatie émergente», on a l’impression que l’argument de l’émergence ne tient qu’au discours de ses promoteurs, ainsi qu’à une convergence de contextes politiques national et régional favorable à leurs ambitions. Dès lors comment parler de l’après 2011/2013 ? Emergence contrariée ou submersion importune ?
https://journals.openedition.org/remmm/9768
Au-delà, on regrettera un certain manque de distance avec les propos et l’identité des acteurs impliqués (que Jana Jabbour a parfois interrogés), qui conduisent l’auteure à louer la politique étrangère turque, plus qu’à l’analyser.
• La Déclaration des droits de l’homme en islam, adoptée au Caire le 5 août 1990 par l'Organisation de la conférence islamique, est une adaptation particulière de la Déclaration universelle des droits de l'homme aux pays musulmans. Cinquante-sept États l'ont ratifiée. Cette adaptation se traduit notamment par une forte imprégnation religieuse, l'affirmation de la primauté divine, la limitation de la liberté de choisir sa religion et d'en changer, de la liberté d'expression et par l'inégalité des droits entre l'homme et la femme. Ce texte est précédé de la «Déclaration islamique universelle des droits de l’homme de 1981» proposée par le Conseil islamique d'Europe et promulguée le 19 septembre 1981, lors d’une réunion organisée à Paris par l’Unesco.
• Fin septembre 2018, Françoise Nyssen, Ministre de la Culture, est revenue sur les exactions, menaces et violences commises par les Turcs pro-Erdogan contre les kiosquiers au Pontet (Avignon) et à Valence (Drôme) au mois de mai 2018. "Partout où des marchands de journaux subiront les menaces des ennemis de la liberté, les agents de la force publique seront présents pour faire cesser les troubles." Cette déclaration faisait suite à l'affichage de la couverture du magazine Le Point consacrée au président turc et titrée : "Le dictateur, jusqu'où ira Erdogan ?" • On vit "en France" pas "en islam" •
9 mars 2010. Mail de Y. MURAT ALPASLAN, avocat au barreau d'Izmir, Attorney-at-Law
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• adresine sahip kullanıcı 30 Eki 2018 Sal, 10:04 tarihinde şunu yazdı :
Madame, je vous prie de bien vouloir me faire savoir pour quelle raison vous, ou le cabinet d'avocats Y. MURAT ALPASLAN, ...
Chère Madame,
Je n'ai travaillé que quelques mois pour le cabinet en tant que traductrice et aide à la recherche, depuis Istanbul, et je ne connais pas personnellement M. Alpaslan, j'avais été contactée par un autre avocat. J'ai rapidement cessé toute collaboration car je considérais que les méthodes de travail du cabinet n'étaient pas professionnelles et je n'ai perçu aucune rémunération. J'ai dû depuis quitter la Turquie pour des raisons politiques, je n'ai donc malheureusement pas plus d'informations sur le sujet. Cordialement, Noémi Lévy-Aksu, mardi 30 oct. 2018 à 15:24.
• Madame Noémi Lévy-Aksu aurait quitté la Turquie.
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