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La privation de l'intime

L'intime désigne l’ensemble des liens qui n’existent que pour autant qu'ils sont soustraits au regard social et à son jugement. Ces liens sont le support d’expériences qui ne sont pas sans rapport avec la démocratie. La privation de l’intime est d’abord sa « privatisation », c’est à dire sa confusion avec les propriétés du Moi. L'intime n’est pas le privé parce qu’il renvoie à des liens affectifs, amoureux, désirants où le sujet prend le risque de se perdre. La préservation de l’intime est aussi une manière de ne pas rabattre la démocratie sur une société de propriétaires et la vie à un jeu individuel.

Michaël Fœssel, 

professeur de philosophie à l'École Polytechnique (France), conseiller de la rédaction de la revue" Esprit"

Auteur notamment de "Kant et l'équivoque du monde" (Editions CNRS, 2008),"La Privation de l’intime" (Seuil, 2008),

"État de vigilance. Critique de la banalité sécuritaire" (Le Bord de l’eau, 2010) et "Après la fin du monde" (Seuil, 2012)

La privation de L'intime Michaël Foessel

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