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Wolinski est à Gordes !

Je dédie ce résumé de la vie de  Georges Wolinski, dessinateur publié durant plusieurs décennies par la quintessence de la presse française - pour son regard fin, caustique, perpétuellement affuté et d'une intelligence de regard sur la société peu souvent égalée - à l'idiot qui se croyait utile en recommandant à ses "fans" de ne pas faire de publicité à Charlie Hebdo,.. en en parlant sur les réseaux sociaux. J'ai nommé Selçuk Demir avocat exerçant à Paris, mandataire de sportifs, déjà cité sur la page Facebook du même nom, le 24 août à 09:56 · . Pour ce regard qui nous fut si précieux, considérant Wolinski pour ce qu'il était et restera,  une gloire nationale, ce que Selçuk Demir, avocat turc, a dit de Charlie Hebdo est inacceptable.

Dessinateur de presse français, Georges Wolinski, né le 29 juin 1934 à Tunis, hésite au début de sa carrière entre différents styles. Il trouve sa voie lorsqu’en 1960, au retour de la guerre d’Algérie, il rejoint François Cavanna, Reiser, Cabu, pour former l’équipage trublion de Hara Kiri. Les évènements de mai 1968 font reconnaître son talent après la publication du journal Action. Avec le dessinateur Siné, il lance l’Enragé. À cette époque, il écrit deux pièces de théâtre dont “Je ne veux pas mourir idiot”. C’est alors la consécration. En juin 1968, il entre au Journal du dimanche pour publier un dessin à la Une. Parallèlement il continue l’aventure avec Hara Kiri, publié plus tard sous le titre Charlie Hebdo.
 
Il dirige Charlie Mensuel où il fait découvrir aux amateurs français, les plus grands dessinateurs américains. À partir des années 80, il multiplie les collaborations et fait le grand écart de l’Humanité à Libération, du Nouvel Observateur à Paris Match et toujours Le Journal du Dimanche. Ses personnages si typiques sont sollicités pour des campagnes de publicité de grande envergure : Mars, la barre chocolatée, IBM, Saint-Yorke, etc.
 
Dessinateur de presse avant tout, chroniqueur de l’actualité politique et sociale, en 2012, la Bibliothèque Nationale de France, à laquelle il a confié son œuvre, lui a consacré une grande retrospective de ses dessins, textes, albums, livres, peintures. Après avoir offert à ses nombreux lecteurs plus de 80 albums, en 2013, il a publié aux Éditions du seuil : “Vive la France” et l’année suivante “Le village des femmes”. Couronné en 1998 par le Prix International d’Humour en Espagne, en 2005 par le Grand Prix du 32ème festival d’Angoulême, il est entré dans le dictionnaire Larousse. Cette même année, il a été distingué par la Légion d’honneur.
 
Georges Wolinski a été assassiné* le 7 janvier 2015, lors de l’attentat contre le journal Charlie-Hebdo qu’il avait contribué à fonder. Hommage gordien à Wolinski, *assassiné par des lâches, des poltrons, des cons.

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